Le ministre de l'Education nationale et des Cultes, Marietta Giannakou et le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Panagiotis Scandalakis, en présence de l'Ambassadeur de France en Grèce, Bruno Delaye, ont dressé lundi l'inventaire des avantages qu'aura pour la Grèce son adhésion à l'Organisation international de la Francophonie.
Lors d'une conférence de presse, le ministre a rappelé que l'Organisation regroupe 56 Etat, et que la Grèce a fait une demande d'y participer. Cette demande sera entérinée le 27 du mois à la rencontre de Ouagadougou (Burkina Fasau) a laquelle participera le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Yannis Valinakis, et une délégation du ministère de l'Education.
Mme Giannakou a par ailleurs annonce qu'aux Etats généraux de la francophonie, qui auront lieu début décembre à Athènes, sont convies le président de la République, Costis Stephanopoulos, le premier ministre, Costas Caramanlis, et d'autres personnalités qui parleront de leur expérience de la langue française et de la France.
"L'entrée de la Grèce dans l'Organisation internationale de la Francophonie", a estimé Mme Giannakou, "non seulement constitue une remise en contact avec le passé lorsque le français était la première langue étrangère obligatoire à l'école, mais aussi elle aura pour résultat d'élaborer un cadre pour resserrer davantage les relations à tous les niveaux à l'époque de la diplomatie économique et culturelle, lequel aidera sans nul doute le ministère de l'Education et en général les relations entre la Grèce et la France."