Un nombre record d'incendies frappe le pays, favorisés par la sécheresse, les vents violents et les températures caniculaires. Les forces d'intervention grecques ont pour l'instant évité le pire.
Un vaste cratère de végétation carbonisée. Des cadavres de voitures et d'arbres. Une usine de plastique et une papeterie en ruines, dont s'échappe encore une fumée noirâtre. Le feu est maîtrisé mais les dégâts laissent deviner la violence de l'incendie qui a frappé Acharnes, dans la nuit du 9 au 10 juillet. La veille au soir, un feu de broussaille s'est rapidement propagé dans cette banlieue industrielle du nord-ouest d'Athènes, favorisé par des vents violents.
Les riverains se sont cloîtrés pour échapper aux inhalations toxiques et 88 sapeurs-pompiers, rapidement mobilisés, ont oeuvré toute la nuit pour éviter la catastrophe. Avant d'être déployés ailleurs : les départs de feux se comptent par centaines, ces jours-ci en Grèce.