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Varoufakis dénonce l'attitude d'un Eurogroupe «dominé» par l'Allemagne

Published in Le Figaro on
«Je suis soulagé de ne plus avoir à subir cette incroyable pression», explique Yanis Varoufakis.
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«Je suis soulagé de ne plus avoir à subir cette incroyable pression», explique Yanis Varoufakis. Crédits photo : © Jean-Paul Pelissier / Reuters/REUTERS

Il ne pouvait pas rester silencieux. Quelques jours après sa démission, Yanis Varoufakis, le fougueux ex-ministre grec des Finances, a livré les raisons de son départ dans un entretien fleuve au magazine britannique New Statesman, réalisé juste avant qu'Alexis Tsipras n'accepte lundi un difficile accord en échange d'une nouvelle aide à l'économie grecque. Lassé par le blocage des discussions au sein de l'Eurogroupe, Yanis Varoufakis explique également avoir échoué à convaincre le gouvernement de durcir le ton face à la BCE. Cette dernière, en jouant sur les prêts d'urgence aux banques grecques, a réussi à les faire fermer «pour nous amener à un accord humiliant», dénonce-t-il.

Dès la mise en place du contrôle des capitaux fin juin, l'ancien ministre avait proposé au gouvernement «un triptyque» d'actions «agressives mais sans atteindre le point de non-retour»: l'émission de IOUs («I owe you», des reconnaissances de dettes en euros), l'instauration d'une décote sur les obligations grecques détenues par la BCE depuis 2012, et la prise de contrôle de la Banque de Grèce. Il en était sûr: ces actions rendraient le Grexit crédible et forceraient les créanciers à négocier un...

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Bonne vacances a Egine, pas de problème d’austérité ? Il ne semble pas se rendre compte que si la Grèce signe cet accord peu intéressant c’est en grande parti de sa faute, bon donneur de leçon mais pas responsable ? Il y a 5 mois cela aurait pu etre beaucoup mieux

dans l'article complet..

Quand il dit «Il y avait un refus catégorique d'engager un débat économique au sein de l'Eurogroupe», il oublie qu’il était dans des discutions sur la fin de mise en œuvre de la fin du 2emme plan qui avait déjà été signe et non dans un débat sur la politique économique de l’euro groupe.

 Il affirme que « l’Espagne, l'Italie, le Portugal et l'Irlande étaient les ennemis les plus énergiques de la Grèce » il faut dire que ces pays ont mis en œuvre intégralement et rapidement les mesures préconisées pour s’en sortir. En 2 ans l’Irlande et revenu au bon niveau, les autres pays sont sur la bonne voie leurs citoyens vont sortir de l’austérité..C’est loin d’être le cas en Grèce ou l’on fait tout pour retarder les mesures les plus efficaces et ou l’on prolonge, a petit feu, les malheurs du peuple depuis 5ans. 

« Y avait-il au moins un plan élaboré en cas de Grexit? Pas vraiment, répond l'ex-ministre des Finances. » C’est encore la le signe d’un amateurisme.et du « moi je » l’ego hypertrophié qui l’anime.

 « Je suis soulagé de ne plus avoir à subir cette incroyable pression pour négocier une position que je trouve difficile à défendre», explique-t-il. Et oui si la position est indéfendable car irréaliste et inadaptée on évolue avant que les autres vous y contraignent. On pense que l’on est élu pour améliorer le « bien du peuple » pas l’enfoncer.

Il faut aussi dire que syriza en faisant aux grecs des promesses irréalisables, pour avoir une majorité d’élu (promesses du genre « demain on rase gratis »),avait refermé le piège sur elle..

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mar 14/07/2015 - 17:38 Permalien