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Barrage syndical au plan d'austérité. Grèves les 4 et 5 mai.

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Par iNFO-GRECE,

C'est l'Union des fonctionnaires (ADEDY) qui entame les mobilisations pour protester contre le plan d'austérité du gouvernement par une grève de 48 heures mardi 4 et mercredi 5 mai, elle sera rejointe par la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) le 5 mai.

Lundi, les travailleurs dans les collectivités locales (OTA) avaient été les premiers à manifester à Athènes notamment, donnant le signal de départ des mobilisations cette semaine, en se mettant en grève de 24h au plan national.

Le 5 mai encore, les commerçants fermeront boutique jusqu'à 15h à l'appel de la Confédération de l'artisanat et des métiers (GESEBE) et de la Confédération nationale du Commerce grec (ESEE), alors que les ferries resteront dans les ports pendant 24h, et que les médias ne publieront aucune information de 6h du matin mercredi à 6h du matin jeudi.

Par ailleurs, les transports en commun d'Athènes circuleront seulement de 10h à 16h afin de faciliter les déplacements des manifestants qui prendront part aux meetings organisés respectivement par les deux grandes centrales syndicales, la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE), pour le privé, et l'Union des fonctionnaires (ADEDY), pour le public, d'une part, et le Front ouvrier militant (PAME), affilié au KKE, d'autre part.

L'espace aérien grec restera fermé pendant 24h à partir de mardi minuit en raison de la participation des aiguilleurs du ciel à la grève. Aucun vol n'aura donc lieu mercredi au départ et à l'arrivée des aéroports grecs, alors que des dizaines de vols seront annulés aussi mardi en raison de la grève de la Fédération des syndicats de l'Aviation civile.

Le patronat grec, par le biais de la Confédération des entreprises et industries de Grèce (SEB), a qualifié les mesures, annoncées dimanche par le gouvernement, comme étant "une nécessité budgétaire impérieuse", relevant aussi qu'elles "soigneront le grand malade qu'est le secteur public hypertrophié et gaspilleur". Néanmoins, le SEB dénonce l'imposition d'une 2e contribution exceptionnelle des entreprises - "un message erroné", note-il dans son communiqué.

L'assainissement budgétaire est la seule voie pour restaurer la crédibilité du pays, assure aussi de son côté la Fédération des Industries du Nord de la Grèce (SBBE), parlant toutefois du risque d'approfondissement des inégalités régionales et demandant des interventions immédiates contre le chômage.

i-GR/ANA-MPA

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Anonyme

le monde entier , ou presque, parle des fraudeurs , des corrompus et des passe droit Grecs. et que fait le premier ministre ? il rend encore plus pauvre les plus défavorisés. pourquoi aucune mesure n'est annoncée pour remédier à cet état de fait récurent ? mesures qui pourraient donner du crédit à un sursaut citoyen de la nation.Au lieu de cela, on va encore favoriser les fakelakis, qui cette fois seront des compléments de salaires pour certains fonctionnaires. la fraude fiscale à encore des beaux jours devant elle. c'était pourtant un instant privilégié pour remettre de l'ordre dans l'incivilité chronique des Grecs. Dommage.

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mar 04/05/2010 - 08:06 Permalien