Le risque de la faillite de l'Etat grec n'est toujours pas écarté, a déclaré le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Athènes (EBEA), Constantin Michalos, qui a présenté mardi un bilan de 2010 et les perspectives pour l'an prochain, annonçant par ailleurs l'annulation cette année de la réception officielle.
Si 2010 est marquée par une profonde récession, qui a mis durement à l'épreuve la résistance de l'économie grecque, 2011 sera une année décisive pour la sortie de la crise, a estimé M. Michalos, rappelant que "en 2010 de nombreuses entreprises ont été obligées de fermer ou de partir à l'étranger afin de pouvoir survivre, alors que des milliers d'emplois ont été supprimés".
2011, a poursuivi le président de EBEA, sera difficile mais une année déterminante pour sortir de la crise, impliquant consensus, sens des responsabilités de la part de tous, Etat, partis, organismes et société, déclarant nécessaires "une nouvelle politique, un secteur public plus petit et plus efficace".
Selon M. Michalos, le secteur privé est aujourd'hui le seul à pouvoir donner une impulsion à l'économie grecque, à soutenir la croissance et les emplois. Mais pour cela, relève encore le président de EBEA, l'initiative privée exige un environnement favorable, moins d'impôts, moins de bureaucratie, des règles simples et claires de fonctionnement, et par dessus tout, les sociétés sont appelées à risquer, innover et créer.
Concluant M. Michalos a déclaré "dans cette lutte difficile contre la crise, mais dans l'unité et par des décisions justes, notre pays peut vaincre pour un avenir réellement meilleur".
i-GR/ANA-MPA