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Papandréou lance une pétition européenne en faveur de la révision du traité de Lisbonne

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Par iNFO-GRECE,

Le gouvernement grec n'avait d'autre choix que d'acquiescer vendredi dernier à la mise en place d'un Fonds européen permanent de secours à l'initiative de la France et de l'Allemagne afin de palier aux difficultés de coordination que les Etats européens ont connu au printemps dernier lorsqu'il s'était agit de sauver la Grèce de la banqueroute.

Selon le premier ministre grec, Georges Papandréou, saluant vendredi les décisions du Conseil européen à Bruxelles, ce nouveau mécanisme garantira la stabilité financière de l'ensemble de la zone euro, aidera à accélérer les réformes structurelles et, en particulier, stimuler la croissance.

M. Papandréou a estimé que l'instauration prochaine du mécanisme constitue le "premier pas" dans la voie d'une "gouvernance économique forte dans l'UE".

Néanmoins, l'Allemagne a posé comme condition de la mise en place du Fonds la révision du traité de Lisbonne qui interdit qu'un Etat ou l'Union européenne viennent au secours d'un autre Etat défaillant.

Une révision qui s'annonce lourde et technique, mais qu'à cela ne tienne, l'Union européenne pourra compter sur M. Papandréou qui s'est mué en ardent militant de la révision et entend partir en croisade pour convaincre les européens du bien fondé de la révision.

C'est en tout cas ce qu'il a annoncé samedi aux parlementaires du groupe parlementaire de son parti (PASOK, parti socialiste) qu'il avait réuni en vue du débat et du vote du Budget 2011.

Sans l'once d'une plaisanterie, le premier ministre a proposé rien de moins que l'organisation d'une campagne européenne pour rassembler un million de signature afin de lancer officiellement au sein de l'UE un débat sur le nouveau Traité de Lisbonne, soulignant que "cette initiative s'adresse aux peuples, aux citoyens de l'Europe, aux syndicats, aux parlements et aux organisations non gouvernementales". Et, sans plus tarder M. Papandréou a annoncé la création d'un groupe de travail qui élaborera les propositions et actions nécessaires pour promouvoir cette initiative.

Même la question de l'émission d'obligations européennes, actuellement débattue dans les instances européennes, est pour M. Papandréou une "proposition grecque, qui a été reproduite et adoptée par d'autres", le premier ministre se déclarant, au passage, satisfait du fait que "le dialogue est ouvert dans la société, dans les parlements, dans les médias, dans toute l'Europe".

i-GR/ANA-MPA

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Anonyme

Greepeace a déjà rassemblé un million de signatures contre les OGM, mais monsieur Barroso n'a pas voulu les recevoir. Pourquoi? Soit disant que les textes permettant l'application de cette action citoyenne, ne sont pas encore prêts.....

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lun 20/12/2010 - 21:49 Permalien
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Anonyme

En réponse à par Anonyme

Les OGM permettent une agriculture moins polluante et moins chère car les cultures OGM sont naturellement résistantes aux insectes et ont besoin de beaucoup moins de pesticides. Bien entendu, on sais depuis 30 ans dans le reste du monde qu'il n'y a pas le moindre danger pour la santé. Dommage que dans la vieille Europe, on a peur du progrés pour des raisons irrationnelles.

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mar 21/12/2010 - 13:11 Permalien