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Samaras dénonce ''une tromperie politique'' du gouvernement

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Par iNFO-GRECE,

Le président de la ND, Antonis Samaras, a dérogé aux habitudes en ouverture de la conférence de presse à la Foire internationale de Thessalonique (FIT), qui suit le traditionnel discours des chefs de parti, en faisant projeter sur écran des extraits du discours du premier ministre, Georges Papandréou, à la FIT l'an dernier et d'interviews avant les élections législatives d'octobre 2009, pour prendre aussitôt après la parole et lancer: "ce que vous venez de voir, cela s'appelle une tromperie politique, et le peuple grec tout entier l'a compris".

"Le PASOK s'est emmêlé les pattes en politique économique, et il essaie avec sa propagande de faire apparaître son propre problème comme celui d'autrui", a insisté M. Samaras, en réitérant, comme il l'avait fait la veille depuis la tribune de la FIT, que le Mémorandum n'était pas une voie unique et en dénonçant que le gouvernement du PASOK n'a pas négocié.

Explicitant encore une fois le vote négatif de la ND au Mémorandum, M. Samaras a souligné qu'elle ne pouvait pas donner un "chèque en blanc" sur trois ans, et les développements ne font que justifier cette décision, comme en attestent, a-t-il dit, les analystes économiques mais aussi les retombées des mesures, "les clés sous le paillasson des magasins, l'augmentation du chômage et la récession".

L'objectif de la ND, a assuré M. Samaras, c'est de partir au plus vite des engagements du Mémorandum et aller sur les marchés, parce que les estimations actuelles montrent que le revenu des Grecs en 2015 sera au niveau de 2008 et que sept années perdues se seront écoulées.

A ce point, M. Samaras a taxé le premier ministre d'irresponsabilité, lui reprochant en particulier de ne pas avoir répondu à la proposition de consensus qu'il avait soumise après les élections de 2009.

Interrogé enfin s'il accepte des responsabilités pour les choix politiques du gouvernement de Costas Caramanlis, M. Samaras a dit "avoir clos les comptes de son parti avec le passé, ayant fait "une auto-critique frôlant l'auto-flagellation. Ma responsabilité historique, c'est de regarder droit devant, pour l'avenir du parti et de la patrie".

i-GR/ANA-MPA

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