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Le gouvernement grec ne respecterait pas les conventions internationales sur le travail

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Par iNFO-GRECE,

La Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) a demandé l'activation d'urgence du dispositif de contrôle de l'Organisation internationale du Travail (OIT), faisant état d'infractions aux conventions internationales que constituent les dispositions législatives du gouvernement pour la mise en application du mécanisme de soutien UE-BCE-FMI à la Grèce.

Comme l'indique la GSEE la question centrale est celle de l'intervention illégale de l'Etat au plan des mesures à caractère permanent concernant les conventions collectives de travail, la suppression des limites minimum de protection qui depuis des années sont inscrites dans les conventions nationales, la dérégulation des relations de travail, les graves répercussions sur les droits des salariés, les réductions drastiques des salaires et pensions et le renversement des droits à la sécurité sociale.

La GSEE, dans son argumentation, souligne encore que les engagements de la Grèce vis-à-vis de ses prêteurs ne peuvent prétendre justifier la limitation des doits institutionnels des travailleurs, prévus dans la Constitution et la Convention international du travail.

Cette dénonciation vient au lendemain du dépôt d'un recours auprès du Conseil d'Etat par le Barreau d'Athènes, l'Union des Fonctionnaires (ADEDY) et une dizaine d'autres organisations professionnelles, demandant l'annulation des mesures économiques imposées par le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du mécanisme de soutien à la Grèce, les considérant anticonstitutionnelles et contraires au droit européen, à la Convention européenne des droits de l'Homme et aux conventions internationales du travail.

i-GR/ANA-MPA

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