La Grèce a gagné six places cette année dans le classement mondial de la compétitivité de l'International Institute for Management Development (IMD), malgré son recours au mécanisme de soutien de l'UE et du FMI.
En communiquant les résultats du classement mondial de la compétitivité de l'IMD, le président de la Fédération des Industries du Nord de la Grèce (SBBE), Nicolas Pentzos, a annoncé que le Grèce occupe désormais le 46e rang parmi 58 pays (52e rang en 2009).
L'amélioration se situe dans trois secteurs, à savoir rendement économique (du 52e au 48e rang), efficacité entrepreneuriale (du 49e au 45e rang) et infrastructures (du 35e au 33e rang). A l'opposé, elle perd une place (du 53e au 54e rang) pour ce qui est de l'efficacité gouvernementale.
i-GR/ANA-MPA
Pour une maïeutique de la solution à la crise
La Grèce a produit des philosophes exceptionnels et je crois que c'est par un "décapage" épistémologique qu'elle peut assumer cette crise financière au moindre coût socio-économique. Ma conviction est qu'il subsiste une piste relativement "épicurienne" (s'éloignant de l' ubris, de l'excès) pour résoudre structurellement cette crise sous ses trois variables (solvabilité des individus (ménages), des entreprises et des pouvoirs publics). La solution optimale me semble devoir intégrer plus de variables que les schémas d'ajustement généralement véhiculés. En cybernétique, le théorème d'Ashby nous apprend que la solution optimale à un problème complexe doit intégrer autant de variables que le problème lui-même. P. Artus signalait dans "Le Monde " que l'Espagne, en diminuant ses dépenses de 1 point de PIB, peut espérer diminuer son déficit de seulement 0.5 point de PIB. J'imagine que la Grèce ne doit pas être très éloignée du cas espagnol. Générer un surplus primaire "coûte" donc sensiblement plus cher qu'il n'y paraît. Cela vaut également pour les hausses des prélèvements , a fortiori, si elles ont un effet de dissuasion entrepreneuriale. Sur base de ce que l'on peut connaître de l'extérieur, il me semble que la Grèce pourrait constituer un terrain privilégié de résilience macro-économique tout autant que de résilience socio-économique. Enrichir la manière dont le problème se pose effectivement contribue à enrichir sa solution. Mais l'exposé de cette approche globale excède de loin le cadre de ce bref commentaire. Socrates.