Par un CD-Rom envoyé au quotidien d'Athènes Ta Nea, l'organisation terroriste "Secte des révolutionnaires", nouvellement apparue début février, a revendiqué samedi l'attentat perpétré mardi dernier contre la chaîne de télévision Alter, et annonce la suite d'autres actions.
Le CD-Rom de revendication avait été déposé au numéro 4 de la rue Niovis, à Kato Patissia (Athènes), là où demeurait Amalia Glinaki, une jeune fille tué par balle le 23 septembre 1998 lors de l'opération de police pour arrêter le criminel Sorin Matei qui la retenait en otage.
Mardi 17 février, peu après 19 heures, des inconnus avaient tiré sur les pare-brises des voitures stationnées sur le parking de la chaîne de télévision privée "Alter" à Péristéri, sans toutefois faire de blessés.
Précédemment le groupe s'était fait connaître pour la première fois - toujours par un tract via Ta Nea - en revendiquant une semaine plus tôt une attaque à l'arme automatique contre un commissariat de quartier à Korydallos.
Dans sa nouvelle revendication la Secte des révolutionnaires reprend les termes du précédent texte à propos des policiers, en faisant, cette fois, de chaque journaliste une cible potentielle : "en plus de leur salive dépensée pour flatter leurs supérieurs et leurs annonceurs, ils laisseront désormais leur sang derrière eux", y lit-on.
i-GR/ANA-MPA