caramanlis
"La question des élections anticipées est close, elle ne nous concerne pas, elle ne nous préoccupe pas, nous n'y pensons pas, cette discussion est terminée", a déclaré dimanche le premier ministre, Costas Caramanlis, s'adressant à une réunion des Jeunesses de son parti (ONNED) et dénonçant les scénarios mis en avant par le PASOK depuis plusieurs semaines.
M. Caramanlis, qui a caractérisé toutes ces déclarations comme irresponsables, a appelé par ailleurs le principal parti de l'opposition à préciser sa position en ce qui concerne l'élection du président de la République en mars 2010. "Pour notre part", a-t-il dit, "nous sommes clairs sur cette question, nous ne pouvons jouer avec de hautes institutions, telles que celles de la présidence de la République".
Le premier ministre a insisté que ce qui importe à l'heure actuelle est la crise mondiale et la minimisation au possible de ses répercussions, déclarant que si personne ne peut prévoir encore son ampleur, il reste que l'économie grecque est moins atteinte que celles de pays du groupe Euro, le plus grand problème étant toutefois l'endettement du pays.
i-GR/ANA-MPA