gsee greve
Nouvelle paralysie des services publics et des transports en commun, notamment à Athènes, aujourd'hui après que la confédération des syndicats des fonctionnaires (ADEDY) auxquels s'est jointe la centrale du privé (GSEE) ont décidé de se mettre en grève pour protester contre la politique du gouvernement et les changements dans le régime de la sécurité sociale.
Pas de revendication précise, mais tous les domaines de la politique économique et sociale devraient être repris dans les slogans des manifestants, dans une grève "ras-le-bol" comme la capitale grecque a l'habitude de voir à intervalles régulières : politique fiscale et budget, cherté de la vie, chômage et augmentations salariales, privatisations et dérégulation du marché de l'emploi.
Le principal rassemblement est prévu à 11h00 au Pedion Areos, un autre à 'appel de PAME aura lieu place Omonoia, tandis que des manifestations sont prévues dans la plupart des villes de province.
La plupart des services publics et des entreprises publiques seront fermés ou fonctionneront au ralenti de même que les banques, les hôpitaux et les écoles. Le syndicat des journalistes s'étant joint à la mobilisation, la plupart des journaux ne seront pas diffusés mercredi, la radio et la télévision réduits au silence, à l'exception peut-être des nouvelles sur… la grève.
Des perturbations importantes sont à prévoir dans les transports en commun. Le métro fonctionnera normalement à Athènes pendant les manifestations afin de faciliter leurs déplacements, mais aucune ligne ne desservira l'aéroport. Olympic Airlines et Aegean ont annoncé plusieurs annulations de vols, tandis que la grève des contrôleurs aériens devrait perturber également les vols des compagnies étrangères.
i-GR
photo ANA-MPA