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La Grèce durcit les conditions des constructions côtières

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Par iNFO-GRECE,

Le ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et des Travaux publics, Georgios Souflias, a présenté le nouveau cadre d'aménagement des zones touristiques en Grèce limitant l'expansion des constructions en zone non urbaine et non habitées, en ouverture jeudi les travaux du Conseil national du Plan d'Aménagement du Territoire et du Développement durable.

Le ministre a particulièrement insisté sur la programmation sur les 15 prochaines années et sur les nombreuses études et concertations, qui ont précédé la rédaction de ce cadre, élaboré dans le respect de l'environnement des régions touristiques.

Il est noté sur ce point que ce cadre d'aménagement limite grandement l'expansion des installations touristiques en zone non urbaine et éloignée de toute autre habitation, de telles constructions ayant toujours été considérées particulièrement dommageables pour l'environnement.

Plus généralement, la construction hors de tout plan urbain est sévèrement réduite et les contraintes de surface plus sévères : dans les zones en développement, la surface 0,4 ha nécessaire pour construire est doublée et dans les zones déjà assez urbanisées, 1,5 ha sont désormais obligatoires et non plus 0,4 ha.

Afin de respecter le développement harmonieux des îles, des limitations sont également posées. Les constructions de bord de mer sont portées à 100 mètres du rivage et non plus 50 et la création de golfs est conditionné à leur suffisance en eau au regard des besoins de la région ou bien obligés d'utiliser de l'eau recyclée.

En ce qui concerne la notion d'"habitat de villégiature" (maison de vacances située dans un complexe hôtelier), M. Souflias a déclaré qu'il est nécessaire de prévoir ce type de logement touristique parce qu'il existe partout dans le monde et qu'il permet de stabiliser une clientèle touristique dans un lieu de vacances déterminé mais qu'il est cependant nécessaire de l'encadrer sévèrement pour des raisons de protection de l'environnement (petit coefficient d'occupation des sols (0,2%), étude environnementale, pas plus de 30% du complexe touristique).

Le développement touristique est également freiné dans les zones classées Natura, dorénavant seuls 2% de leur surface pourront être constructibles contre 20% actuellement, et encore faut-il que les constructions ne remettent pas en cause l'équilibre environnemental.

Enfin, le plan prévoit que les îles inhabitées et îlots rocheux ne sont en principe pas constructibles, sauf à des rares exceptions strictement définies.

i-GR/ANA-MPA

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