La voix du député de la ND Stavros Daïlakis, radié en début de semaine du groupe parlementaire de son parti, a été nécessaire pour que le Parlement adopte les amendements du ministère des Transports concernant Olympic Airlines (OA) et les Chemins de fer helléniques (OSE) et ouvrant la voie à leur privatisation.
Ainsi, les proposition du gouvernement ont été adoptées jeudi par 51 voix pour et 49 voix contre provenant des partis de l'opposition.
Plus tôt, au cours du débat parlementaire, le ministre des Transports et Communications, Costas Hadzidakis, s'est voulu rassurant sur les perspectives de développement de Olympic et avait affirmé une nouvelle fois que le transporteur aérien national conservait son nom, son logo, ses employés, ses lignes desservant des destinations peu fréquentées.
Le ministre s'est félicité du feu vert donné par la Commission européenne, et renvoyant les amabilités à l'opposition, il a rappelé qu'un précédent plan de sauvetage présenté par le PASOK n'avait pas été accepté à Bruxelles.
Sur le plan des finances, M. Hadzidakis a estimé à 359 millions d'euros les dettes échues de OA à l'Etat, le total des dettes se chiffrant, selon le ministre, à un milliard, "que cela vous plaise ou non, ceci est la réalité", a tranché le ministre.
Pour sa part, l'ancien ministre des Transports du PASOK, Christos Verelis, a tenu à défendre le plan qu'il avait présenté et qui "a été démoli par le gouvernement de la ND", en renvoyant notamment les investisseurs, alors qu'à propos de la Commission européenne, M. Verelis a assuré qu'il avait été fait des recommandations, mais que tout s'était "effondré" après les élections et les contacts des euro-députés de la ND avec les instances européennes. En conséquence, "le plan Hadzidakis est voué à l'effondrement", a déclaré le député du PASOK, "et il ne restera que la nervosité du ministre".
i-GR/ANA-MPA