Le projet de loi antidopage a été déposé lundi au Parlement, et prévoit des sanctions très sévères et suppression des privilèges aux athlètes champions de haute compétition, alors qu'il règlemente en même temps de manière plus stricte la violence dans les stades.
Le dopage est une affaire nationale, a insisté le ministre de la Culture et des Sports, Michalis Liapis, "nous voulons des athlètes propres, des sports propres, et par-dessus tout, nous souhaitons protéger la jeunesse des tentations d'avoir recours à des anabolisants. Nous voulons certes des distinctions et médailles, mais pas à n'importe quel prix".
Le nouveau projet de loi intervient alors que 13 athlètes grecs avaient été exclus des JO de Pékin après avoir été révélés positifs aux tests antidopage.
Pour sa part, le secrétaire d'Etat aux Sports, Yannis Ioannidis, s'est référé plus spécialement à la violence dans les stades, prônant un retour des familles lors des matchs nationaux et étrangers, et se félicitant d'autre part des sanctions sévères qui seront désormais appliquées à tous les échelons.
i-GR/ANA-MPA