Le Sommet de l'Union pour la Méditerranée a posé les grandes lignes directrices, dimanche à Paris, lors d'un sommet réunissant 43 chefs d'Etat et de gouvernement ; "une nouvelle impulsion à nos politiques, et pour que la Méditerranée retrouve la place qu'elle mérite dans nos priorités", s'est félicité le premier ministre grec, Costas Caramanlis.
"Comme vous le savez, la Grèce a soutenu dès le début, l'initiative de notre ami le président français, Nicolas Sarkozy, pour la mise en place d'une Union pour la Méditerranée", a dit M. Caramanlis dans des déclarations à l'issue du Sommet. "Et ceci parce que notre pays comprend la valeur toute spéciale de cette initiative pour la coopération et le développement dans une région de grands défis, mais aussi de grandes opportunités pour l'UE et pour la Méditerranée", a poursui le premier ministre grec soulignant que la Grèce a liens d'amitié et des relations excellentes avec les pays de la région.
Après ce rappel, le premier ministre a estimé que "il est temps d'aller de l'avant avec détermination et force dans une coopération substantielle, à long terme et stable entre les pays de l'UE et ses partenaires européens, mais aussi entre les pays de la Méditerranée en particulier, afin d'affronter ensemble les défis et problèmes nous concernant tous. Il est encore temps de progresser et de mettre en valeur les grandes opportunités que nous offre la coopération régionale".
M. Caramanlis a rappelé que la Grèce agissait activement déjà au plan de la dépollution de la Méditerranée, de la mise en place d'autoroutes maritimes, du développement de l'énergie solaire, de l'éducation, de la protection civile et des PME, qui sont les 6 programmes de l'Union pour la Méditerranée qui seront mis en route immédiatement.
"Nous avons devant nous une nouvelle occasion importante et cela vaut la peine d'investir toutes nos forces, et de porter tous nos efforts dans ce sens", a conclu le premier ministre.
i-GR/ANA-MPA