caramanlis barak
Les trois jours de travaux du 23e Congrès de l'Internationale socialiste (IS) se sont clôturés mercredi à Lagonissi, site balnéaire proche d'Athènes, par une conférence de presse de son président Yorgos Papandreou, mais outre les rencontres entre les congressistes, la présence de plusieurs ministres et chefs d'Etat étrangers a été l'occasion d'autant de rencontres avec le gouvernement grec.
C'est ainsi que le premier ministre, Costas Caramanlis, s'est entretenu mardi avec le ministre israélien de la Défense et ancien premier ministre, Ehud Barak, ainsi qu'avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Ce fut ensuite au tour de Mme Bakoyannis, ministre des Affaires étrangères, de s'entretenir avec le ministre israélien de la Défense et le président de l'Autorité palestinienne, l'occasion de procéder à un tour d'horizon des derniers développements au Proche-Orient, tout comme de manifester l'intérêt grec pour la région.
La situation au Proche Orient, mais cette fois plus précisément en Irak, était égalementt au centre de l'entretien du chef de l'Etat M. Papoulias avec son homologue irakien, Jalal Talabani.
Le président irakien a précisé que son objectif est de promouvoir les meilleures relations possibles entre la Grèce et l'Irak dans tous les secteurs, culturel, social, pétrolier, économique, commercial et éducatif. M. Talabani a également remercié la Grèce pour l'aide procurée à l'Irak "après la chute de la dictature", indiquant que "nous voulons bénéficier de votre expérience car votre pays aussi a souffert de la dictature".
Le président irakien a ensuite été reçu au Palais Maximou par M. Caramanlis.
Conférence de presse de clôture du congrès de l'IS
Le président de l'Internationale socialiste (IS) et du PASOK, Georges Papandréou, a donné mercredi une conférence de presse à Athènes avec le secrétaire général de l'IS, Luis Ayala, dès la fin des travaux du 23ème congrès de l'IS.
M. Papandréou a déclaré que les 169 partis-membres de l'organisation seront à la pointe du combat pour la sauvegarde de la planète menacée par le phénomène de l'effet de serre et insisté sur la dimension politique du problème et "la nécessité de faire preuve de courage pour prendre des décisions".
Interrogé ensuite sur le "recul du centre gauche en Europe", M. Papandréou a déclaré que le mouvement socialiste est en expansion dans le monde et souligné que "la droite et le conservatisme investissent sur la menace de la mondialisation ressentie par l'Europe et qui l'a conduit dans l'impasse" ajoutant que "la droite utilise la peur et l'insécurité et crée le sentiment de la nécessité de leaders populistes qui peuvent, dans l'immédiat, persuader qu'ils sont des sauveurs".
M. Papandréou a ensuite insisté sur l'importance même symbolique de la rencontre Abbas-Barak, et exprimé l'espoir que le candidat démocrate aux présidentielles américaines, Barack Obama, puisse s'il est élu, insuffler une nouvelle dynamique dans les relations internationales.
Quant aux événements de Turquie, M. Papandréou a noté suivre avec beaucoup d'attention tout ce qui peut créer des troubles dans la région, d'ou la nécessité de rester en alerte pour préserver la paix et la stabilité.
i-GR/ANA-MPA