trichet athenes
Le président de la République hellénique, Carolos Papoulias, et le premier ministre, Costas Caramanlis, ont salué la réussite de la Banque Centrale Européenne (BCE) dans ses missions et notamment dans la stabilité monétaire de la zone euro, lors d'une réception en l'honneur du président de la BCE, Jean-Claude Trichet, et du Conseil d'administration de la Banque centrale européenne, qui tenait sa réunion à Athènes.
Dans son allocution, M. Papoulias s'est référé à la BCE comme une conquête importante de l'UE, mais aussi à la façon dont doit fonctionner le système bancaire pour jouer son rôle en vue de la croissance et de la prospérité sociale la plus large possible.
De son côté, M. Caramanlis s'est félicité qu'en ce temps d'incertitude, "la zone euro continue à jouir des bénéfices de la crédibilité, de la modération et de la constance dont nous sommes redevables à l'indépendance et aux politiques saines de la banque centrale".
Le fait est que bien qu'étant une nouvelle institution, la BCE a réussi à garantir la stabilité des prix et parallèlement des conditions favorables pour le développement, a affirmé M. Caramanlis,
M. Caramanlis a encore mis l'accent sur le fait que la crise en évolution sur les marchés boursiers mondiaux, le ralentissement de l'économie américaine ainsi que la grimpée des prix de l'énergie, des produits de base et de l'alimentation ne pouvaient laisser l'Europe hors d'atteinte.
"Il ne fait aucun doute que la mondialisation comprend des opportunités mais aussi des enjeux. Dans tous les cas, nos économies sont plus aptes à répondre à ces défis sur la base d'un cadre politique macro-économique amélioré mais aussi grâce aux conséquences positives des réformes structurelles. L'engagement ferme de la BCE de lutter contre l'inflation, le Pacte de stabilité et de croissance et la stratégie révisée de Lisbonne ont contribué à l'obtention d'agrégats économiques sains et à renforcer la résistance de la zone euro", a-t-il remarqué.
Il a encore souligné la nécessité d'efforts plus intenses pour améliorer le climat d'affaires et permettre aux petites entreprises de déployer leurs potentialités, tout en mentionnant que "dans le cadre de notre perspective européenne les priorités de la Grèce visent à l'assainissement des agrégats économiques de base, à la réforme des marchés, la promotion de la cohésion sociale et le développement durable accompagné du respect de l'environnement".
"Notre vœu est de faire de la Grèce un carrefour d'affaires et de l'énergie, un centre financier et économique, avec un rôle d'avant plan dans le sud est de l'Europe et la Méditerranée. Les réformes sont notre choix politique et la Grèce change en suivant un plan axé sur nos priorités européennes et nos valeurs communes", a-t-il conclu.
i-GR/ANA-MPA