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Bakoyannis expose à Rice les positions grecques sur le nom de la FYROM

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Par iNFO-GRECE,

Le chef de la diplomatie, Dora Bakoyannis, a déclaré avoir exprimé les positions du gouvernement grec lors de ses entretiens au Département d'Etat jeudi à Washington, d'une part avec le secrétaire d'Etat américain, Condoleezza Rice, et un peu plus tôt avec le secrétaire d'Etat adjoint chargé des Affaires politiques, Nicolas Burns et le secrétaire d'Etat adjoint, John Negroponte, concluant n'être "ni optimiste ni pessimiste" à propos de la question du nom de la FYROM.

"J'ai eu trois entretiens successifs avec la direction du Département d'Etat", a informé Mme Bakoyannis interrogé par la presse. "Nous avons parlé de la question de la FYROM, en même temps que du Kosovo et de manière plus générale des problèmes dans la région. Ce fut une occasion pour un échange de vue sincère et substantiel je pense. Et j'ai eu aussi l'occasion de présenter complètement les positions de la Grèce, en particulier en ce qui concerne le nom de la FYROM et l'optique européenne. A partir de là, la procédure se poursuit, les concertations continuent. Nous attendons les propositions aussi de M. Nimetz (le médiateur de l'ONU)".

En réponse à une question d'un journaliste, le ministre a souligné "qu'aucun nom n'a été évoqué, mais que la discussion a porté sur le fond de la question". "C'est sur le fond que nous avons parlé", a encore insisté Mme Bakoyannis, informant que dans son entretien avec Mme Rice il n'avait pas été question de son entretien avec M. Milosovski deux jours auparavant.

"Je ne suis ni pessimiste, ni optimiste", a expliqué Mme Bakoyannis, concluant que les concertations continuent et réitérant que "la voie pour Skopje vers l'OTAN et l'UE passe par l'acceptation mutuelle d'une solution", ce qui laisse supposer que, dans le cas contraire, Athènes envisage toujours d'apposer son veto à l'adhésion de la FYROM à l'OTAN.

i-GR/ANA-MPA

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