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Crise des marchés financiers : la Grèce confiante aux reformes européennes

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Par iNFO-GRECE,

La situation de l'économie internationale sous l'angle de l'agitation actuelle sur les marchés financiers et l'impact sur l'économie européenne ont dominé les débats de l'Eurogroupe lundi soir et du Conseil ECOFIN ce mardi à Bruxelles, suite auxquels le ministre grec de l'Economie, Georgios Alogoskoufis, a estimé que la Grèce disposait encore de très importantes réserves de croissance.

Dans des déclarations, M. Alogoskoufis, a souligné que la conclusion générale extraite de ces développements est celle d'une économie européenne forte, grâce aux réformes qui ont été promues au cours des dernières années et du fait de l'application réussie du Pacte de Stabilité et de Croissance.

M. Alogoskoufis, qui a reconnu que certains indices montrent que l'Europe pourrait avoir dépassé elle aussi le sommet de la dernière phase de son cycle économique ascendant, a toutefois tranché que rien n'incite à un changement de politique économique, le ministre faisant part d'un accord sur la nécessité de poursuivre l'assainissement budgétaire, surtout pour les pays qui sont encore au-dessus des objectifs à moyen terme.

M. Alogoskoufis a indiqué qu'après le Conseil européen de mars, l'Europe entre dans un nouveau cycle triennal de réformes, étant donné que se clôture le premier cycle triennal de réformes initié en 2005. "Les conclusions de l'application de la stratégie de Lisbonne sont positifs pour l'économie européenne, étant donné que l'emploi a augmenté et que le chômage s'est résorbé, et que la productivité a progressé, même s'il existe bien sûr encore beaucoup de choses à faire pour parfaire cette stratégie de Lisbonne", a-t-il ajouté.

Selon le ministre, le facteur le plus inquiétant de la conjoncture internationale est le risque de l'inflation importée du fait de la hausse des prix du pétrole, des matières premières et des aliments. Se référant plus particulièrement à l'économie grecque, M. Alogoskoufis a assuré que "la Grèce a, en 2008 aussi, de très importantes réserves de développement, et nous ne craignons pas de ce fait pour notre croissance du fait du ralentissement de l'économie américaine". "Ce que nous devons suivre en Grèce, c'est de ne pas permettre que l'inflation importée devienne un problème intérieur", a-t-il conclu.

i-GR/ANA-MPA

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