14 partis communistes et travaillistes du Moyen-Orient se réunissent ce week-end à Athènes, invités du parti communiste grec (KKE), dont la Secrétaire générale Aleka Papariga, a prononcé samedi le discours d'ouverture des travaux. Mme Papariga a dénoncé l'antagonisme des "grandes puissances" pour le contrôle du pétrole dans la région et a appelé au développement d'un "front populaire panarabe".
Mme Papariga avait précédemment insisté dans une conférence de presse que "ce qui se passe dans la région est trés grave, nous vivons une période particulièrement inquiétante, c'est pourquoi nous (les partis communistes) devons développer sur des critères de classe un front populaire panarabe pour éviter que les peuples des pays arabes de la région et des alentours soient les victimes de la rivalité des grandes puissances pour le pétrole de la région".
Dans son discours d'inauguration, Mme Papariga a ensuite développé que le Moyen-Orient devrait faire l'objet de nouveaux évènements importants en 2008, car la région est devenue le carrefour des rivalités les plus exacerbées mais aussi de la résistance des peuples et des gouvernements.
La SG du KKE a poursuivi en notant que la nouvelle donne dans cette région est l'apparition de nouvelles puissances antagonistes, comme la Russie, la Chine et l'Inde, qui s'ajoute à la concurrence traditionnelle pour le partage des richesses entre les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni.
Mme Papariga a ensuite pointé "l'échec des Etats-Unis en Irak et au Liban" dénonçant parallèlement la présence grandissante des forces armées américaine et euro-atlantique dans les Balkans, au Kosovo, en FYROM, mais aussi l'ouverture de nouvelles bases américaines en Bulgarie et en Roumanie, qui renforcent, a-t-elle souligné, celles déjà existantes en Grèce et en Turquie.
i-GR/ANA-MPA