Aller au contenu principal

Scandales sur fond archéologique au ministère de la Culture

Profile picture for user iNFO-GRECE
Par iNFO-GRECE,

Une semaine après la tentative de suicide de l'ex-secrétaire général du ministère de la Culture, Christos Zachopoulos, qui au lendemain de sa démission, s'est jeté jeudi dernier du 4e étage de son domicile à Colonaki, au centre d'Athènes, des nombreuses réponses attendent réponse, alors que la plus proche collaboratrice de M. Zachopoulos a été placée ce mercredi en détention préventive.

M. Zachopoulos avait démissionné officiellement pour raisons de santé. Or, son geste impensable a ramené au devant de la scène plusieurs affaires dont il s'était occupé, notamment dans le déclassement de sites archéologiques de terrains privés, ce qui avait ouvert la possibilité des constructions de complexes hôtelières.

Depuis sa chute du 4e étage, M. Zachopoulos a été admis à l'hôpital d'Evanghelismos où sa situation bien que jugée critique avec des nombreuses fractures et une importante hémorragie, présente des signes de légère amélioration.

Evi Tsekou, secrétaire particulière avec qui M. Zachopoulos entretiendrait une relation extraconjugale, a entendue jusque tard dans la soirée du 24 décembre par le juge d'instruction, qui a ensuite ordonné son placement en détention préventive. Mme Tsekou est accusée de chantage et de participation à suicide avec dol éventuel.

Auparavant le juge avait entendu la déposition de l'épouse de l'ancien SG du ministère de la Culture, ainsi que celle du meilleur ami de ce dernier, le metteur en scène Georges Mylonas, et de l'une de ses secrétaires.

Selon l'avocat de Mme Zachopoulos, Alexandros Lykourezos, un pénaliste réputé du barreau d'Athènes, Evi Tsekou nie toutes les accusations qui pèsent sur elle: aussi bien l'exercice d'un queconque chantage que l'existence de toute relation d'ordre personnelle avec M. Zachopoulos.

L'avocat a dit que Mme Tsekou se constituait partie civile dans cette affaire, et qu'elle souhaitant également engager une action civile en réparation du préjudice morale subie.

La rentrée à Athènes, après les fêtes de Noël, du premier ministre Costas Caramanlis amènera peut-être un peu de lumière dans le volet politique du suicide. Les partis de l'opposition ont tous demandé des explications le dernier en date étant le service de presse de Synaspismos (coalition de la gauche radicale) qui a publié mercredi un communiqué de presse par lequel il demande que soient réexaminées toutes les affaires traitées par le conseil central archéologique (KAS).

i-GR/ANA-MPA

Soyez le premier à noter cet article