jeux mediterranee
La Grèce, et plus précisément les villes de Volos et Larissa, organiseront ensemble les Jeux méditerranéens de 2013, après que la candidature grecque eut recueilli la majorité des votes au 2e tour de scrutin qui a eu lieu entre les 23 Comités olympiques nationaux samedi après-midi à Pescara, ville organisatrice des Jeux méditerranéens de 2009. Les deux villes de la Thessalie ont proposé un projet ambitieux qui l'a emporté par 37 voix contre 34 le projet du principal adversaire, Rijeka.
Au premier tour, Volos-Larissa avait déjà pris un longueur d'avance avec 31 voix face aux deux autres villes candidates de Rijeka (Croatie) 24 voix et Mersin (Turquie) 13 voix.
Dans une conférence de presse peu après le succès de la candidature de Volos-Larissa 2013, le président du comité de candidature, Isidore Kouvelos, a exprimé sa satisfaction que "le Comité international des Jeux méditerranéens et les 23 Comités olympiques nationaux (CNO) membres ont donné leur confiance au projet ambitieux de la Grèce de revaloriser les Jeux méditerranéens et de confier à Volos-Larissa l'organisation des Jeux de 2013".
M. Kouvelos a tenu à remercier tout particulièrement le Comité international des Jeux méditerranéens et les CNO des pays de la Méditerranée d'avoir adopter la proposition-candidature grecque, ainsi que la confiance et le soutien qu'ils ont témoigné depuis plusieurs mois à notre vision et notre initiative.
"Nous avons mené un combat difficile et dans des conditions concurrentielles pour obtenir l'organisation des Jeux méditerranéens de 2013. Nous avons débuté notre campagne plusieurs mois après les deux autres villes candidates, Rijeka et Mersin, et dans un climat particulièrement défavorable en raison de la tension sentimentale de la Famille méditerranéenne en faveur de la candidature de Rijeka, la ville ayant brigué depuis de nombreuses années l'organisation", a affirmé M. Kouvelos, expliquant que le temps de promotion de la proposition grecque était très court.
"Le délai limité de promotion de notre proposition et le climat déjà négatif aménagé face à la candidature grecque nous étaient connus dès le départ. Nous avions foi toutefois dans notre vision, en association avec le savoir-faire acquis par la Grèce suite à l'organisation réussie des Jeux olympiques de 2004, les infrastructures sportives et hôtelières existantes, les volontaires uniques, les cadres parfaitement formés et la prestation de services de haut niveau des services ont constitué une occasion unique pour créer les petits Jeux olympiques de la Méditerranée".
M. Kouvelos a réitéré que l'objectif est de conférer aux Jeux méditerranéens une perspective forte. "Notre objectif reste toujours que les Jeux méditerranéens rassemblent les meilleurs athlètes, qu'ils puissent compter sur leur propre force et perspective pour l'avenir, et en même temps qu'ils constituent le maillon des pays et des peuples de la Méditerranée, la transformant en mer de paix, de coopération, de culture, de progrès et aménageant une condition unique de coexistence pour le futur. Notre deuxième grande mission est la contribution au développement régional de la Thessalie, qui est appelée à accueillir des milliers de spectateurs en 2013, en disposant du réseau le meilleur et le plus complet d'infrastructures. Volos et Larissa, mais aussi toute la région de la Thessalie, dans les six prochaines années, ont la chance unique, dans le cadre des Jeux méditerranéens, à se revaloriser en métropoles de la province grecque et à rayonner au plan international, de façon unique".
"Je veux remercier chaleureusement tous ceux qui ont soutenu notre effort et y ont travaillé sous le poids d'une grande pression et des conditions adverses. Ils ont réussi à renverser le climat négatif déjà établi et convaincre de l'importance de notre proposition: le ministère des Affaires étrangères et le ministre Mme Bakoyannis personnellement, nos ambassades dans les pays méditerranéens, le ministère de l'Intérieur, le ministère du Tourisme, le Comité national olympique hellénique, les maires de Volos et Larissa, les organisations locales et les citoyens des deux villes qui ont aimé dès le départ les Jeux, les cadres et les employés au comité de candidature qui ont travaillé sans relâche dans un contexte difficile et défavorable, les volontaires et les sponsors pour leur contribution unique et discrète. Nous nous engageons à réaliser notre grand objectif ayant en héritage ce que la Grèce a offert à des millions d'invités en 2004. Notre objectif est d'organiser les meilleurs Jeux méditerranéens de l'histoire, et dans ce cadre, avec l'aide du Comité international des Jeux méditerranéens et le soutien des Comités olympiques, nous commençons tout de suite un dur travail".
La délégation grecque conduite par le maire de la ville, Alexandre Voulgaris, et le président du comité de candidature, Isidore Kouvelos, est arrivée dimanche à l'aéroport militaire de Neas Agchialou en Thessalie. Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a pris la tête de la délégation, tandis qu'attendaient à l'aéroport le ministre de l'Intérieur, Procopis Pavlopoulos, le vice-président du Parlement, Georges Sourlas, des membres du conseil municipal de Volos, des élus locaux et une nombreuse foule.
Le porte-parole du gouvernement, Theodoros Roussopoulos, a annoncé lundi que le premier ministre, Costas Caramanlis, avait envoyé un télégramme de remerciement au président du comité de candidature pour les Jeux méditerranéens de 2013, Isidore Kouvelos.
M. Caramanlis fait notamment référence à la qualité du dossier de candidature, au savoir-faire de la Grèce quant à l'organisation de grandes manifestations sportives et à "l'acquis olympique", des éléments déterminants pour remporter ces jeux.
M. Roussopoulos a ajouté de son côté que "l'organisation de ces jeux est un défi pour les villes de Larissa et de Volos, mais aussi pour la Thessalie toute entière", cette organisation étant particulièrement favorable pour l'ensemble de la région.
i-GR/ANA-MPA