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La Grèce au Salon mondial du tourisme de Paris

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Par iNFO-GRECE,

Avec 250 m2, le stand de l'Office de Tourisme de la Grèce (EOT) ne passe pas inaperçu dans le Salon mondial du Tourisme qui a ouvert ses portes jeudi Porte de Versailles à Paris. Et pour cause, il y a du monde à héberger : des régions, des préfectures, des villes, sont venues défendre leurs atouts. En parcourant les stands de chacun, c'est une mini évasion que l'on s'offre et dans ce sens c'est plutôt réussi. Le nouveau directeur du bureau parisien de l'EOT, Stephanos Mavrocordatos, pouvait être comblé et nous confier quelques nouveautés pour la fin du printemps.

Les affiches de la nouvelle campagne du tourisme grec qui décorent le stand jouent cette année davantage sur al séduction que sur la conviction. Même si l'œil - principal élément de l'affiche - est un peu disproportionné, il rempli bien son rôle, accroché en hauteur, il capte d'assez loin le regard des visiteurs à la recherche d'une destination. Il faut dire que la concurrence est assez vive. L'Italie, l'Espagne, la Turquie, l'Irlande, et même la Chine plus si lointaine, se disputent les mètres carrés et la bourse des visiteurs. Nous avons même vu des responsables des stands des régions grecques hébergés sur la surface de l'EOT se disputer entre eux !

Pour M. Mavrocordatos, il s'agit du premier véritable salon ; il a pris ses fonctions à Paris peu avant l'édition 2006 du Salon du Tourisme, mais c'est le Salon 2007 qu'il revendique comme son œuvre. "Le nombre des régions et des préfectures qui participent cette année sur le stand de l'EOT est en nette hausse", nous dit-il. Et, en effet, tout autour du stand, le visiteur peut s'entretenir directement avec les délégations venues de Rhodes, la Thessalie, de Crète, du Pirée… trop nombreux pour les énumérer.

Si au premier jour du salon il était trop tôt pour tirer des conclusions sur la tendance, M. Mavrocordatos affirme que d'après les indications des tours-opérateurs, la saison 2007 devrait être une bonne saison avec une croissance de l'ordre de 10% contre les 3-4% enregistrés l'année dernière à pareille période. Une incertitude demeure toutefois quant aux conséquences des élections présidentielles en France qui vont priver les électeurs de quelques week-ends ensoleillés. Et, justement de week-ends il en sera question à partir du mois de mai avec l'ouverture d'une ligne low-cost Paris-Athènes par Easy-Jet. La Grèce en profitera pour se placer sur le créneau des destinations à séjours courts.

Il y a quelques années que le patron du premier transporteur low-cost en Europe, Easy Jet, le Grec-Chypriote installé à Londres, Stelios Hajiioannou, cherchait à ouvrir une ligne Paris-Athènes mais buttait sur les frais d'aéroport. Pour cela, nous explique le responsable du tourisme grec, la Grèce à dû négocier ses taxes aéroportuaires - réputées parmi les plus chères en Europe. Un emplacement spécial a été aménagé à l'aéroport international d'Athènes permettant aux compagnies low-cost de s'y poser pour des coûts raisonnables. Premier vol prévu le 4 mai pour un prix à partir de 90 euros et 20 euros de taxes d'aéroport.

Il est impossible de parler "avions" avec un grec sans évoquer le sort de la compagnie nationale Olympic Airlines. Le sort de la compagnie historique est entre les mains de l'UE à Bruxelles, guère bie disposée à son égard. "Un pays qui n'a pas de transporteur national, est handicapé pour mener une politique sur le tourisme", nous dit M. Mavrocordatos avant d'évoquer l'autre grand chantier de l'Organisme grec du tourisme, le développement du Nord de la Grèce. La ville de Thessalonique qui ambitionne de devenir la capitale des Balkans a pris les devants avec la construction d'un métro et d'une voie rapide sous la mer ! Il restera à promouvoir les nombreux atouts des régions du Nord de la Grèce, mais d'Epire à la Thrace, en passant par la Thessalie et la Chalcidique, elles n'ont rien à envier à celles du Sud. Et ce sera l'objet d'une nouvelle campagne en septembre, nous annonce M. Mavrocordatos.

i-GR

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