christies londres
Pas vraiment du goût du ministère grec de la Culture la vente aux enchères d'objets du roi Georges 1er organisée par la maison Christie's à Londres, contre qui l'ambassade de Grèce a chargé un groupe d'avocats britanniques de décider des actions légales à entreprendre pour tenter de bloquer la vente. La célèbre maison londonienne a réagi en publiant mardi dans la soirée un communiqué par lequel elle déclare que la vente aura lieu comme prévue les 24-25 janvier.
Le communiqué mentionne que la vente aux enchères a engendré un grand engouement international et Christie's s'étonne de la réaction du ministère grec de la Culture, la vente ayant été annoncée il y a 8 semaines, le 30 novembre 2006, et le gouvernement grec étant, note-le communiqué, parfaitement au courant.
La vente a ainsi commencé comme prévue mercredi dans l'après-midi et se terminera jeudi. Quelques 850 objets - de l'argenterie et des Faberge -, sont mis aux enchères ; l'ensemble de la collection étant estimé à 1,5 million de livres sterling (2,28 millions d'euros).
Le porte-parole par intérim du gouvernement, Evangelos Antonaros, a répondu mercredi aux questions des journalistes sur l'affaire en rappelant qu'il "reste à clarifier si les objets mis à prix font partie de l'héritage culturel grec" et renvoyé aux déclarations du ministre de la Culture, Georgios Voulgarakis, faites le matin même à la nouvelle Chaîne de Télévision hellénique (NET), où il a insisté que le gouvernement "suit l'affaire dans ses moindres détails" et "revendiquera les objets qui sont sortis du territoire sans que les procédures légales aient été respectées".
i-GR/ANA-MPA