olympiakos aek
On le savait dès le tirage au sort du programme du championnat, la cinquième journée serait un tournant de la compétition. Olympiakos (surnomé les Gavroi/anchois) recevait l’AEK et le Panathinaïkos (surnomé Vazèles/par abus de vaseline ?) accueillait le PAOK. Effectivement, une grande partie de la lutte pour le titre allait se jouer lors de ces deux rencontres. Et, presque comme prévu, les séculaires allaient faire la différence et prendre une sacrée avance sur leurs deux concurrents traditionnels. En province, Larissa se hisse à la 3e place du clasement et retrouve ses ambitions d’antan.
Au stade Karaïskaki, Olympiakos, privé de Rivaldo, utilisait Djordjevic dans un rôle d’organisateur. Le résultat n’était pas fameux puisque l’AEK prenait le contrôle du jeu et se créait les meilleures occasions par Delibasic (23°) et Udeze (38°). Manquant de réussite, l’AEK était punie à la 43°, sur la première occasion des piréotes qui jusque là ne comptait qu’un tir d’Okkas (19°) à leur compte. Un coup franc de Djordjevic était détourné de la tête par Emerson dans ses propres filets (43°). Au retour des vestiaires, Vassaras expulsait logiquement Djordjevic pour un second avertissement (47°). Sollied ajoutait un troisième défenseur dans la charnière centrale, Julio Cesar venant côtoyer Anatolakis et Ouaddou. Et, ce mouvement mat, assurait la victoire aux locaux, l’AEK ne se créant pas la moindre occasion bien qu’en supériorité numérique. Score final : 1-0.
C’est un Panathinaïkos inquiet au vu de ses dernières performances qui accueillait le PAOK à l’OAKA. L’annonce de la possible arrivée de Dusan Bajevic comme messie perturbait les athéniens. Sur le terrain, ils allaient néanmoins faire leur travail. En première période, le PAO dominait les débats mais se créait peu d’occasions (une tête et une frappe, non cadrés, de Papadopoulos) tandis que la PAOK avait la meilleur opportunité, mais le retourné acrobatique de Torghelle rasait le montant du but. En début de seconde période, le match s’enflammait : les verts voyaient un coup franc de Ivansic heurter le poteau et une frappe de Papadopoulos rasé la cage, tandis que les noirs et blancs regrettaient la précipitation dans le geste D’Iliadis dont le placé ne trompait pas Ebédé. Le Panathinaïkos passait alors la surmultipliée et, sur une magnifique percée d’Ivansic, prenait enfin l’avantage (66°). Un pénalty sévère était obtenu par Mantzios et transformé par Salpiggidis (89°), mais le PAOK sauvait l’honneur par Segara (90°). A la dernière minute des arrêts de jeu, Miecel coupait la respiration des spectateurs, mais malgré cette énorme occasion, le PAOK ne parvenait pas à égaliser. Panathinaïkos – PAOK : 2-1.
Dans le derby crétois, Ergotelis venait facilement à bout d’OFI (2-0) grâce à des buts de Melissas (21°) et Nacevski (79°), victoire rendue encore plus aisée par l’expulsion de Kounenakis (58°). OFI regrettera longtemps la grosse occasion de Nwafor à 0-0 (13°).
En s’imposant sur le terrain de Ionikos, les hommes de Donis s’offrent la troisième place du classement. Un honneur oublié depuis longtemps à Larissa qui sort à peine d’une traversée du désert qui aura duré une décennie. Tout avait bien commencé pourtant pour les nicéotes, avec un but de l’inévitable Makor (2°). Mais Ionikos reculait alors stupidement et subissait les assauts adverses. Kalatzis trovait le poteau (6°) avant d’obtenir un penalty que transformait Digozis (50°). Zavanio perdait ensuite la raison et frappait Dabizas, ce qui lui valait une expulsion (60°) payée immédiatement par le but de Kalatzis (64°). Coach Tsiolis prenait alors tous les risques, et Ionikos offrait un beau visage à son public malgré son infériorité numérique. Malheureusement pour les locaux, Makor échouait dans son face à face (66°), trouvait le poteau (80°) tandis que Rebello mettait sa tête hors cadre, seul face à Kotsolis (90°). Ionikos – Larissa : 1-2.
Victoire méritée pour Aigaleo face à Kerkyra (2-1) au terme d’un bon match de football, rythmé et offensif. Kerkyra mettait le feu à la poudrière par Guela qui profitait d’un service de D’Acol (18°). Aigaleo égalisait rapidement par Nikolopoulos (24°) qui profitait d’un tir de Petropoulos sur le poteau pour reprendre sans difficulté. Petropoulos, encore lui, allait donner la victoire aux siens en reprenant de la tête un coup franc de Popov (70°).
A Salonique, Kalamaria s’en sortait bien avec un nul face à Panionios (1-1). En effet, les locaux égalisaient dans les arrêts de jeu par Murawski. Kalamaria avait pourtant mieux commencé le match (poteau de Favalli, 10°) mais le Panionios ouvrait la marque à l’heure de jeu sur une superbe frappe du slovaque Breska. Et, dans les arrêts de jeu, sur le dernier corner, même le gardien Kovacs montait aux avants-postes. Kalamaria égalisait et sauvait le point du match nul.
Dur dur pour Atromitos ! Les joueurs de Peristeri seront passés tout prêt de la victoire avant de craquer face à Heraklis (2-2). Korakakis ouvrait le score d’un joli lob avec l’aide du poteau et du gardien Ambaris (23°). Heraklis répondait par deux occasions de Rivas (30°) et Georgiadis (40°), mais finalement Atromitos prenait deux buts d’avance grâce au péruvien Merino (50°). Epalé réduisait immédiatement le score de la tête (57°) et Atromitos enchaînait sur un véritable suicide collectif : Koutsis (70°), Luciano (87°) et Pagonis (90°) se montraient incapables de plier le match et cela se payait cher dans les arrêts de jeu, avec l’égalisation d’Herrera d’une jolie frappe du gauche sur un service d’Epalé.
Formidable match de football à Xanthi, entre l’équipe locale et l’Aris. Match nul 1-1 mais victoire du football. Aris se créait la meilleure occasion de la première période d’un superbe coup franc de Paulo Costa détourné en corner d’une fantastique claquette du gardien (37°), mais c’est Xanthi qui ouvrait la marque par Lambriakos, d’une magnifique frappe en pivot (45°). En deuxième période, Aris s’installait dans le camp adverse et approchait l’égalisation à la 60° mais Nebegleras tirait sur le poteau et à la reprise Javito ratait le cadre. L’occasion suivante était la bonne et Koke égalisait (65°). Aris se recroquevillait alors en défense de façon inattendue et Xanthi en tirait profit, mais passait à côté de la victoire, car Manso (77°) et Korsos (84°) frappaient les poteaux de Halkias.
A l’issue de la 5e journée du Championnat, les séculaires sont désormais seuls en tête. Olympiakos compte 15 points et le Panathinaïkos 12. Larissa est décrochée (9) et Ergotelis, Kerkyra et Aigaleo suivent (8). PAOK est 9ème avec 7 points et l’AEK est 10ème avec 6 pts. Il sera dur pour ces deux équipes d’aller concurrencer leurs vieux rivaux. Salpiggidis (PAO) et Petropoulos (Aigaleo) rejoignent Castillo (Olympiakos) en tête du classement des buteurs avec 4 unités.
A l’étranger, on notera la victoire de Manchester City (2-0) grâce à un doublé de Samaras. Tandis que Katsouranis a également marqué mais Benfica n’a pas gagné (1-1).
i-GR/OV