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Le DG d'Air France pour l'Europe et l'Afrique du Nord, Etienne Rachou, et la DG pour la Grèce et Chypre, Benedicte Pellerin, ont présenté jeudi en présence de l'ambassadeur de France à Athènes, Bruno Delaye, la nouvelle fréquence Athènes-Paris, le 5e vol quotidien de la compagnie aérienne entre les deux capitales.
Cette nouvelle liaison à partir de dimanche 26 mars devrait, comme l'a souligne M. Delaye dans son introduction, "servir à la fois les relations greco-françaises, mais aussi l'insertion de la Grèce dans l'économie mondiale", rien de moins !
Présentant la stratégie à court et long terme de Air France et sa "soeur" KLM, M. Rachou a expliqué ce choix en insistant sur l'importance de la Grèce pour ses vols longs courriers, rappelant qu'il y a 10 ans la compagnie française n'effectuait que 2 vols par jour entre Athènes et Paris, et qu'elle cible pour cet été une augmentation du flux des passagers de 15%, ce chiffre correspondant au nombre de places disponibles à présent grâce à la fréquence supplémentaire.
La réalité est que, depuis la disparition l'année dernière d'Hellas Jet et la réduction des vols d'Olympic Airlines qui dans sa lutte pour la survie est entrée, depuis cinq ans, davantage dans une logique de réduction des coûts que d'investissements, des opportunités sont à saisir et Air France n'a pas attendu pour occuper le terrain et récupérer les parts de marché abandonnées par les compagnies grecques. Le mariage avec KLM et des bénéfices en hausse de 24% sur les neuf premiers mois de 2005 donnent évidement des ailes au transporteur français.