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Dernier sondage de l'année : la persistance du chômage décrédibilise gouvernement et opposition

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Par iNFO-GRECE,

Le parti de Nea Dimokratia (ND) devance le PASOK de 1,2% dans les intentions de vote, selon le dernier sondage de l'année réalisé par Kapa Research, pour le compte du quotidien du dimanche To Vima entre les 16 et 22 décembre 2005. Toutefois, le bilan gouvernemental est mitigée pour la majorité des interviewés, tout comme la crédibilité de l'opposition à prendre la relève avec 47% des personnes qui continuent à rejeter la responsabilité des difficultés actuelles au PASOK, même deux ans après que ce parti ait quitté le pouvoir.

Invités à déclarer pour quel parti ils voteraient aujourd'hui, les interviewés se prononcent à 32,4% pour la ND, à 31,2% pour le PASOK, à 6,8% pour le KKE, à 3,7% pour Synaspismos, à 5,3% pour LAOS, le taux de réponses de ceux prenant leur distance des partis politiques approchant les 20%.

43,1% des personnes interrogées estiment certaine la victoire de la ND en cas d'élections, tandis que seuls 10% prévoient la supériorité du PASOK.

Costas Caramanlis reste toujours favori en tant que Premier ministre (47,6%), le président du PASOK, Georges Papandreou obtenant 32,7% des voix. 18,8% tranchent "aucun des deux".

A propos d'un remaniement ministériel, 69,7% le voient sous l'angle d'une réduction du nombre des postes ministériels, 61% déclarant qu'il doit être un changement radical, le même taux de personnes interrogées estimant que le remaniement ne résoudrait pas les problèmes, 41,1% déclarant que le problème n'est pas politique mais l'incapacité du Premier ministre de coordonner les ministères.

Sur un bilan du gouvernement de la ND, 39,5% sont satisfaits, 59,4% expriment le contraire, alors que pour l'appréciation du PASOK en tant que parti de l'opposition, les taux sont respectivement de 31% et 66,4%.

Les réponses de ce sondage placent le chômage en tête des problèmes urgents à régler (79,6%), l'absorption des fonds communautaires étant la priorité pour 32,5%, l'entrée d'investissements étrangers (27,3%), les affaires de corruption (24,6%) et la réduction du déficit public (24,3%). Côté PASOK, 47,1% des interviewés recommandent un renouvellement des cadres, 37,2% une opposition constructive, 36,9% une opposition plus dure et 35,9% une restructuration du parti.

Enfin, dernier enseignement du sondage, 43,4% des réponses rejettent les responsabilités sur le PASOK en ce qui concerne les problèmes économiques, 9,7% sur le gouvernement actuel.

i-GR/ANA

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