Aller au contenu principal

Traque nocturne des fugitifs après le meurtre de deux policiers en Grèce centrale

Profile picture for user iNFO-GRECE
Par iNFO-GRECE,

Deux policiers ont été tués lors du transfert vendredi de deux Albanais et un Russe de la prison de Ioannina, où ils étaient incarcérés, vers les établissements pénitentiaires de Volos et Larissa. Au QG du ministère de l'Ordre public on annonçait la mobilisation des moyens dignes d'un film américain : hélicoptères Apache, super Puma de l'Armée de l'Air, vision nocturne infrarouge, etc.


Ce drame a eu lieu vers 12h près de Trikala lorsque l'un des prisonniers (le Russe d'après les premiers renseignements) a demandé à s'arrêter en chemin et qu'une fois dehors et les menottes détachées, il s'est saisi de l'arme d'un des policiers et a tiré sur les deux policiers, les blessant mortellement. Le 2e prisonnier albanais, resté dans le fourgon, a été blessé par les coups de feu.

La police de Ioannina a déclenché un plan d'alerte, mobilisant même des gardes frontières pour retrouver les fugitifs, alors que des barrages ont été mis en place entre Ioannina et Trikala et que des hélicoptères survolent toute la région. Un C-130 ayant à son bord des commandos a décollé d'Athènes en début d'après-midi.

Les deux Albanais âgés de 17 ans avaient été arrêtés pour trafic de drogue. Le meurtrier russe des deux policiers, Maxim Djelil ou Zelim, 23 ans, avait poignardé une femme de 42 ans qui l'avait pris en stop le 2 octobre dernier, et il avait été incarcéré quelques temps à Corfou puis transféré à Ioannina.

Le ministre de l'Ordre public, Georges Voulgarakis s'est, aussitôt l'événement connu, réuni avec le chef de la Police, M. Angelakos, pour coordonner l'opération. L'ordre a été donne par les ministères de l'Ordre public et de la Défense de tenir prêts un Super Puma et deux hélicoptères Apache, ainsi qu'un Shinook.

Le directeur de la section des transferts de la police de Ioannina et l'officier de service ont été suspendus vendredi en fin d'après-midi de leurs fonctions, alors que parallèlement une enquête administrative a été ouverte.

Selon des informations du ministère de l'Ordre public, les responsables de la police de Ioannina avaient sous-estimé le caractère dangereux de cette mission dû à la présence du criminel russe, Maxim Zhilin, qui a tué les deux policiers, d'où l'absence de gilet pare-balles, d'armes automatiques, le nombre de deux policiers ayant été jugé par ailleurs hors proportion avec le risque de ce transfert de prisonniers.

Les recherches se poursuivaient en fin d'après-midi sur terre et par air pour traquer les deux fugitifs, grâce, souligne-t-on, en particulier à des cameras infrarouges.

i-GR/ANA

Soyez le premier à noter cet article