"Nous saluons l'initiative des 371 eurodéputés du Parlement Européen des 25 Etats-membres et de tous les partis politiques, et en particulier des eurodéputés grecs, pour avoir signé la résolution avec laquelle s'ouvre à nouveau la question de l'émission de billets de banque de 1 et 2 euros", a déclaré dimanche le ministre grec du Développement, Dimitris Sioufas.
M. Sioufas s'est félicité du nombre important des signataires se déclarent sensibles à l'absence de billets de 1 et 2 euros, à la question de la pleine perception de la valeur de cette monnaie et à la conscience aussi du fonctionnement sans problème des marchés et de la fixation des prix. M. Sioufas a estimé qu'à partir de ces considérations il sera possible d'exercer des pressions sur les instances européennes et la BCE.
Les principaux points du texte de la résolution des eurodéputés soutiennent que les citoyens font face à des problèmes en raison de l'euro, que la circulation de papier monnaie pour ces deux valeurs aura des incidences sur l'inflation et le contrôle des prix à la consommation, et demandent aussi de prendre en compte la perspective de l'adoption de la monnaie européenne par d'autres Etats.
M. Sioufas a rappelé qu'en septembre 2002 il avait pris des initiatives en tant que député, et à partir de mars 2004 lorsque nommé ministre du Développement, il avait présenté devant les Conseils de l'UE la nécessité de transformer ces pièces en papier monnaie.
"J'estime", a conclu le ministre, "que la BCE devrait réviser sa position, car je suis convaincu que les billets de 1 et 2 euros sont nécessaires pour un bon fonctionnement des marchés et pour lutter contre la vie chère".
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