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Eurobasket Grèce - France 67-66 : le favori a barré la route à l'outsider

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Par iNFO-GRECE,

Chacun a eu ses frayeurs pour obtenir sa qualification aux demi-finales de l'Eurobasket, mais tous deux l'ont eue après une remontée spectaculaire de leur moral. Ainsi ce soir, la France et la Grèce se rencontraient pour la deuxième fois depuis le début de la compétition pour se disputer une place en finale. La France a mené le match jusqu'aux dernières secondes, mais au moment où elle croyait qu'elle mettait fin à vingt ans d'échecs pour battre les Grecs, Diamantidis leur volait la victoire avec un tir à 3 points de la dernière chance.


Compétiteurs au sein du groupe C, les deux équipes se sont déjà rencontrées le 16 du mois au sin du groupe que C. La Grèce avait gagné haut la main 64-50. Mais depuis, les Grecs ont commencé à douter de la suite du championnat, tandis que les Bleus ménés par Tony Parker ont commencé à croire en leurs chances après la victoire sur la Lituanie 63-47.

De l'autre côté, les Grecs sont déterminés à rééditer leur exploit de 1987, et à faire au moins aussi bien que de leurs camarades du Foot à l'Euro 2004. "Sikose to!/Lève-la ! (la Coupe)" ont titré ce matin simultanément cinq quotidiens sportifs à Athènes.

Le match a commencé avec les Grecs entrant fort dans le jeu et maintenant la pression sur la France ce qui leur vaut d'emporter la première période 16-14, mais les Français étaient vainqueurs 29-30 à la mi-temps. Papadopoulos avait marqué 9 points, Nikoloudis 7, Zisis 6, Papaloukas 4. Côté français, comme attendu Parker se distinguait avec 13 points, suivi de Rigaudeau 4, Diaw 4 et Pietrus 4.

La troisième période commence mal pour la Grèce, Hatzivrettas manque un trois points, tandis que Julian réussi dans la contre-attaque un deux points. Mais Rigaudeau manque à son tour un 3 points qui permet à Papadopoulos de se rapprocher à 33-34 puis à faire l'égalité 34-34. A 5'27 de la fin de la 3e période les Grecs mènent 35-34. Les Français égalisent à 36-36, Papadopoulos laisse la place à Dikoudis. Alros que les Grecs mènent 43-41 à une minute de la fin, Schmitt obtient 2 tirs qui font passer la France devant à 43-45. Diamantidis qui a l'occasion d'égaliser manque un tir sur 2. La 3e période sera encore française avec un point d'avance à 44-45.

La dernière période, cruciale, commence par la sortie de Rigaudeau et l'entrée de Tony Parker. Toute est à craindre, la seule vedette américaine suffit aux Bleus qui récupèrent encore deux points grâce à Weiss, vite effacés par un trois points réussi de Hatziavrettas.

Les Bleus reprennent de l'avance et il maintiennent le score : 47-48, 47-50, 49-50, 49-53, le trois points de Diew risque d'être fatal pour les Grecs, d'autant que Hatzivrettas manque cette fois son trois points. Hatzivrettas laisse sa place à Spanoudis, mais il est trop tard, Parker donne trois points supplémentaires à la France qui accentue son avance 51-58.

Les Grecs essayent de remonter la pente mais il ne reste que quelques secondes. Zissis remonte point par point jusqu'à 58-62, Parquer qui manque un point accorde une lueur d'espoir à la Grèce qui à 30 secondes de la fin accuse un retard de 4 points. Les Grecs se reprennent et menacent sérieusement la suprématie française.

A 11 secondes de la fin il n'y a plus qu'un point qui sépare les deux équipes. Mais le réveil est tout sauf tardif et surtout payant : Rigaudeau marque ses deux tirs, la victoire française est certaine, mais c'est sans compter sur Diamantidis qui n'avait pas d'autre choix que de mettre un panier à 3 points.

Score définitif 67-66, la Grèce est en finale ! La France n'en croit pas ses yeux d'avoir perdu un jeu qu'elle avait entre ses mains, et surtout une envie de battre la Grèce après 20 ans d'échecs ! Mais elle avait oublié que les Grecs s'ils partaient favoris, ce n'était pas pour rien.

"J'ai raté deux lancers-francs tout à la fin. A 33 ans, vu mon expérience, c'est impardonnable", a dit le capitaine français Antoine Rigaudeau après le mache, tandis que la vedette des Bleus s'en voulait aussi. "Il y a à la fin une ou deux pertes de balle qui nous font mal", tout en se consolant "des décisions bizarres des arbitres".

"Merci mon dieu", a dit côté grec le tombeur des Bleus, Dimitris Diamantidis, "je ne pensais à rien du tout quand j'ai tiré, absolument à rien". "Il n'y a pas de mots pour décrire ce que Dimitris a réussi", disait aussi son co-équipier, Nikos Zissis. Nikos avait réussi à approcher son équipe du score français en réussissant ses trois tirs libres à 40 secondes de la fin. Quant au capitaine, Michalis Kakiouzis, qui se voit bien battre en finale l'Allemagne vainqueur de l'autre demi-finale contre l'Espagne, il déclarait : "c'est ça le basket. Nous n'avons jamais cessé de nous battre et de croire en nous-mêmes, puis nous avons eu un peu de chance à la fin".

Rendez-vous est pris pour dimanche 25/9 à 21h00.

i-GR

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