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La procédure d'harmonisation de la législation grecque à la directive communautaire sur la production et commercialisation des biocarburants doit être finalisée dans les prochains jours, a indiqué le ministre du Développement, Dimitris Sioufas, s'adressant vendredi à Athènes à un séminaire sur la promotion des biocarburants dans le secteur des transports en Europe du Sud-Est.
La directive européenne sur les biocarburants, prise suite au Conseil européen de mai 2003, aurait dû être transposée fin 2004, mais en mars 2005, 19 pays en retard, dont la Grèce, s'étaient fait rappelés à l'ordre par la Commission. Un avertissement avant recours à la Cour européenne de justice était adressé à la Grèce et à huit autres pays en juillet dernier.
Selon la directive, les Etats-membres devraient prendre des mesures pour que les biocarburants représentent 2% des parts du marché en 2005, pour atteindre les 5,75% minimum en 2010. Il semble que l'on soit encore loin de ces objectifs, la Grèce s'étant fixé un objectif de 0,7%.
M. Sioufas a souligné l'urgence - surtout en ce moment avec la crise pétrolière et ses répercussions sur l'économie - que la Grèce devienne moins dépendante des carburants traditionnels, estimant que l'introduction des biocarburants aurait des effets positifs, non seulement pour les transports mais aussi pour l'agriculture (transformation des résidus des huiles végétales, du tabac, notamment).
Pour sa part, le secrétaire d'Etat, Georges Salagoudis, a présenté en détail le projet de loi sur les biocarburants élaboré en collaboration avec le ministère de l'Economie et des Finances, alors que, selon M. Salagoudis, la décision finale des deux ministères sur les détails du transport des biocarburants qu'est prête et celle concernant les méthodes de répartition des quantités stockées en cours de préparation.
i-GR/ANA