grevistes
La Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) répond au premier jour du débat au Parlement sur les reformes des relations de travail par une grève nationale de 24h mardi 26 juillet. La décision a été prise mardi en réunion de la direction de la GSEE, des cadres syndicaux des Entreprises d'utilité publique (DEKO) et du secteur privé, et devait être entérine plus tard dans l'après-midi par le comite exécutif de la GSEE.
Le projet de loi suscite un vif mécontentement, comme l'ont confirmé les syndicalistes lors de cette réunion, qui a été l'occasion aussi d'échanger des propositions sur le contenu législatif, mais également de discuter d'une reprise plus forte des mobilisations en septembre, en particulier, à l'occasion du traditionnel discours sur l'économie du Premier ministre à la Foire internationale de Thessalonique (FIT).
Si le président de la GSEE, Christos Polyzogopoulos, maintient un cap dur vis-à-vis des mesures sociales du gouvernement, le représentant à la GSEE du syndicat proche du parti au gouvernement Nea Dimokratia (DAKE), Costas Poupakis, a relevé, lui aussi,des points précis de désaccord qui, s'ils ne sont pas rectifiés par le gouvernement, a-t-il dit, feront que son syndicat aussi participera à la grève du 26.
i-GR/ANA