Après la victoire 1-0 du Panathinaïkos face à Séville, l'Olympiakos espérait bien lui aussi s'assurer un avantage avant le match retour en France. Tâche accomplie mais il va sans dire que l'Olympiakos n'a assuré que le score minimum en vue de la revanche du Stade Bonnal le 24 février.
Vainqueurs 1-0 lors de ses trois matches de ligue des Champions, les rouges et blancs ont réussi la passe de quatre face aux Sochaliens. Pourtant, en première période la formation de Bajevic, bien que privée de Schurrer, Anatolakis (suspendus), Giovanni, Venetidis, Georgiadis (blessés), aurait pu s'assurer un bien plus net succès.
D'entrée de jeu, l'Olympiakos s'installait dans le camp sochalien, et une volée de Vallas échouait sur le poteau. Puis, sur un coup franc de Rivaldo, la reprise de Kafes nécessitait un arrêt difficile de Richert (21°). Finalement, la délivrance intervenait à la 29° minute. Après une triple intervention défensive de Kostoulas, Mavrogennidis récupérait le ballon et trouvait Rivaldo aux quarante mètres. Ce dernier s'avançait, dribblait et, d'une somptueuse passe entre deux défenseurs, lançait Okkas qui, après un dribble majestueux sur le dernier défenseur, plaçait la ballon dans les filets avec sang-froid d'une frappe petit côté (1-0).
Le stade Karaïskaki explosait de joie, mais Sochaux passait tout près de l'égalisation, heureusement, Nikopolidis détournait en corner le tir de Santos (35°). Enfin, juste avant la pause, Olympiakos manquait de doubler la mise, Maric manquant le cadre d'un rien (45°).
En début de seconde période, les rouges et blancs enflammaient le match, mais le tir de Djordjevic était arrêté par Richert (49°) avant que la tête de Rivaldo des trois mètres soit reprise par Stoltidis à côté (54°). A 1-0, Sochaux continuait d'espérer des possibilités de contre-attaque (sa spécialité), mais Zaïri (59°) et Santos (64°) tombaient sur un Nikopolidis attentif.
Le temps passant, Sochaux semblait prendre l'ascendant sur le match, et passait tout proche de l'égalisation en deux occasions consécutives (69° et 70°). D'abord, la tête de Santos, esseulé au milieu de la surface, passait à côté des buts du gardien champion d'Europe, avant que ce dernier n'ait à intervenir sur un tir de Santos, concédant un corner salvateur.
L'entrée de Pantos réajustait la défense piréote, mais ce dernier était averti (82°) et ne pourra pas jouer le match retour. Sans souffrir, durant le dernier quart d'heure, les joueurs de Bajevic terminaient la rencontre sur ce score de 1-0, mérité, après une soirée de labeur intensif face à une équipe sochalienne correcte mais peu inspirée.
Les pelouses françaises ne réussissent pas forcement à Olympiakos (défaite à Monaco 2-1, en ligue des Champions, au mois d'octobre dernier), mais jeudi 24 février, l'Olympiakos essaiera d'y obtenir une qualification logiquement à sa portée face à un second couteau du championnat français. En cas de réussite, l'Olympiakos sera en toute logique opposé à Newcastel United, vainqueur à Heerenveen (1-2) et donc en position très favorable avant le retour dans le Nord de l'Angleterre.
i-GR/Orphée Visvikis