Aller au contenu principal

Caramanlis : 'Nous devons à la jeunesse du pays un système éducatif viable et efficace'

Profile picture for user iNFO-GRECE
Par iNFO-GRECE,

Le Premier ministre, Costas Caramanlis, a ouvert vendredi matin le Dialogue national sur l'éducation mettant l'accent sur le besoin d'une politique à long terme. "Nous entamons aujourd'hui un nouveau dialogue sur l'Education et la Culture, notre but est de définir dans ce secteur crucial une véritable politique nationale", a-t-il dit. Les présidents des partis de l'opposition, Georges Papandreou pour le PASOK et Alekos Alavanos pour Synaspismos, des représentants des universités, des Instituts supérieurs de Technologie (TEI), des professeurs et des partenaires sociaux assistaient à ce débat.


M. Caramanlis a déclaré que ce dialogue est particulièrement important et par-dessus tout "nous le devons à la jeunesse du pays", ajoutant "qu'un système éducatif viable et efficace se caractérise par sa constance, sa continuité, sa stabilité et ses perspectives à long terme". Le Premier ministre faisant le constat que "des initiatives louables ont eu lieu dans le passé, personne ne le met en doute, mais qu'elles ont été toujours frappées par un phénomène de discontinuité, car chaque initiative a été remise en cause, non seulement par le gouvernement suivant, mais malheureusement encore plus souvent par le nouveau ministre du même gouvernement, créant ainsi un sentiment d'insécurité et d'incertitude au détriment des jeunes, et de leurs familles", a exhorté les participants "d'y mettre fin, je crois profondément que c'est notre responsabilité et notre devoir", a-t-il dit.

Le chef du gouvernement a également insisté sur le fait que le système éducatif grec doit s'adapter aux tendances qui se développent sur le plan mondial, aux évolutions européennes et aux engagements communautaires pris par les Etats-membres dans la Déclaration de Bologne en 1999.

Le Premier ministre a énuméré les grandes questions en suspens dans l'enseignement supérieur, comme le changement de cadre institutionnel des universités vers une plus grande liberté en matière de programmation à long terme et de flexibilité de gestion financière, cette autonomie devant s'exercer en toute transparence, l'évaluation comme outil permettant d'améliorer la qualité de l'enseignement dispensé et enfin la mobilité dans l'espace européen et la reconnaissance des diplômes.

Il faudra discuter tout de suite, a-t-il dit, des questions qui exigent de nouvelles reformes avant le début de la prochaine rentrée scolaire, l'allongement de la durée de la scolarité obligatoire de 9 à 12 ans, l'évaluation du travail pédagogique à tous les degrés et l'institutionnalisation des grands principes de fonctionnement du système, afin de garantir la stabilité, le bien-être, le développement de la spontanéité et de l'autonomie éducative à tous les niveaux scolaires.

Et M. Caramanlis d'insister "qu'il faut s'interroger ensemble sur la nécessité de changer le mode d'accès à l'université et aux instituts de technologies, de sorte que le lycée recouvre son autonomie et ne fonctionne plus comme un centre de préparation aux examens, ce qui accroît l'angoisse des élèves et favorise le recours aux "cours du soir".

En ce qui concerne les buts principaux de l'école primaire et secondaire, M. Caramanlis a déclaré que "c'est une formation plurivalente, il s'agit de transformer les méthodes d'enseignement de sorte à passer d'une mémorisation stérile à une participation active des enfants à l'enseignement, de reformer méthodes et programmes, d'intégrer les nouvelles technologies à l'école et de les harmoniser avec la tradition et la culture", tout en précisant qu'il faut également "revaloriser les Etablissements techniques professionnels (TEE) et en faire de véritables lycées techniques qui donnent à leurs élèves la possibilité d'intégrer l'université ou les instituts supérieurs de technologie".

M.Caramanlis a conclu disant que le but principal du gouvernement en ce qui concerne les universités et les établissements d'enseignements supérieurs est qu'ils aient des liens avec le processus de production et le marché du travail.

i-GR/ANA
Soyez le premier à noter cet article