greve coton
Le ministre du Développement agricole et de l'Alimentation, Evanghelos Basiakos, a rejeté vendredi les revendications des producteurs de coton, déclarant à la sortie d'un entretien de plus de 3 heures avec les représentants des producteurs de coton, que les contrôles continueront et que ceux qui ont cultivé du coton illégalement seront découverts.
Le représentant des agriculteurs de Thessalie, Athanassis Kokkinoulis, a déclaré de son côté que la poursuite des contrôles est un point positif mais que le gouvernement a rejeté encore une fois leurs revendications tout comme le principe selon lequel toutes les quantités produites soient prises en compte dans le régime des subventions.
M. Kokkinoulos a averti que "les producteurs réservent une surprise en fin de semaine, jours de congé pour les salariés, à ceux qui ne donnent pas gain de cause aux revendications des agriculteurs", laissant entendre que des blocus des routes en Thessalie pourraient avoir lieu.
De son côté, le PASOK par la voix du secrétaire de son comité central, Michalis Chryssochoïdis a déclaré que le "gouvernement n'a ni connaissance ni stratégie en ce qui concerne le développement de la province et paye le politique populiste suivie lorsqu'il était dans l'opposition", faisant allusion à la base électorale traditionnel de Nea Dimokratia, actuellement au pouvoir, que constituent les agriculteurs. Beaucoup dans les rangs de ces derniers espéraient ainsi obtenir un cadeau du gouvernement en guise de récompense. Toutefois, le gouvernement a prévenu dès le premier jour qu'il ne céderait pas à la pression.
Les producteurs du coton protestent contre les perversions du système des quotas de l'Union Européenne et la chute verticale des prix consécutive d'une surproduction à laquelle a contribué une partie de cultures illégales de coton.
i-GR/ANA