Le secrétaire d'Etat au Développement, Georges Salagoudis, estime que l'accord entre la Grèce, la Russie et la Bulgarie sur l'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis sera signé au printemps prochain. Rappelons que la signature de cet accord avait tout d'abord été fixée au 7 décembre 2004, - soit le jour du voyage du Premier ministre grec à Moscou - mais en raison d'un empêchement de la partie russe, cette date a été repoussée.
Selon M. Salagoudis, ce retard intervient éventuellement en raison de la finalisation de la fusion de Gazpron et de Rozneft et de la création d'une grande société que la partie russe souhaite former pour être le leader dans la construction du pipeline.
Toutefois la Grèce devra compter avec la concurrence d'un projet promu par la Bulgarie, l'Albanie et la FYROM et financé par des capitaux américains qui donnerait une issue en Adriatique au pétrole russe.
Lors d'une rencontre jeudi avec la presse, M. Salagoudis s'est voulu rassurant précisant que étant donné le prix excessif de ce pipeline, qui contournerait la Grèce, - son budget se chiffrerait à plus du double - il ne serait pas rentable et ne menace aucunement le projet d'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis.