La Grèce a déposé jeudi dans les délais convenus auprès des instances européennes compétentes le Plan national d'allocation de quotas pour les émissions de gaz à effet de serre, ce plan ayant été mis au point conjointement entre les ministères de l'Environnement et du Développement portant sur 141 installations industrielles.
L'UE s'est engagée collectivement à une baisse globale de 8% de ses émissions de gaz à effet de serre, des taux spécifiques étant attribués à chacun des Etats membres. Ces engagements ont été assortis de mécanismes de flexibilité, le premier étant la création d'un système international d'échange d'obligations de réduction (encore appelles droits ou crédits) d’émissions.
Dans chaque Etat, des quotas d'émissions autorisées sont attribués par secteur d'activité et par site ou entreprise. Des entreprises individuelles peuvent cependant produire un taux d'émissions supérieur à leurs quotas, à condition qu'elles trouvent des entreprises qui produisent moins d'émissions et leur revendent leurs quotas. De même, un pays développé qui contribue à la baisse des émissions dans un autre pays peut se voir créditer de tout ou partie de cette baisse, ce qui vient ainsi s'ajouter à son quota d’autorisations initiales.
Ce système doit être mis en place en 2008, mais l'UE s'est engagée a le réaliser des 2005 en créant des cette date un marche européen de crédits d'émission de CO2.