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Recul à 2,7% de l'inflation en Grèce en août. La flambée olympique des prix n'a pas eu lieu.

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Par ANA-MPA,

L'Office national de la Statistique (ESYE) a annoncé jeudi que l'inflation était de 2,7% en août contre 2,9% en juillet. Le Secrétaire général de l'ESYE, Manolis Kontopyrakis, a déclaré que la baisse de l'inflation est un bon signe, qui laisse présager une évolution positive de l'indice des prix dans les mois à venir, selon les dernières estimations révisées. D'autre part, la Banque de Grèce prévoit un taux de croissance de 4% pour 2004.


L'ESYE prévoit que l'inflation devrait se chiffrer à 3% en glissement moyen annuel à la fin de l'année et pas davantage, ce qui est inférieur aux estimations précédentes.

Cette baisse de l'inflation est due principalement à l'absence de flambée des prix pendant la période des Jeux olympiques, mais aussi aux soldes d'été et au faible niveau des prix des fruits et légumes pendant le mois d'août.

Toujours selon l'ESYE, l'indice moyen des prix sur 12 mois (septembre 2003-aout 2004) a enregistré une hausse de 2,9% contre 3,6% pendant la même période l'année précédente.

Mercredi, lors d'un déjeuner offert au conseil d'administration de l'Union des banques grecques, le gouverneur de la Banque de Grece, Nicos Garganas, avait fait part de son inquiétude face à l'accélération de l'inflation, prévoyant un taux de 3,5% au 4e trimestre, reconnaissant toutefois qu'en terme de taux moyen annuel l'inflation pourrait être contenue à 3%. En revanche, le noyau dur de l'inflation (inflation structurelle), atteindrait le niveau de 4,2%, soit un taux double de la moyenne communautaire, si des mesures pour endiguer les pressions inflationnistes intrinsèques de l'économie, comme contenir le déficit budgétaire et des augmentations salariales, n'étaient pas prises.

M. Garganas est apparu optimiste sur les perspectives de croissance de la Grèce, avançant même le chiffe de 4% pour 2004. La Banque de Grèce estime que le ralentissement qu'a enregistré le taux de croissance lors du 2e trimestre de l'année en cours s'interrompra les deux trimestres qui suivent, inversant la tendance générale, alors que pour 2005, la Banque centrale conditionne la conservation de la marche de développement du pays surtout a la promotion des travaux d'infrastructure en province. L'adjudication de ces travaux, précise-t-elle, qui avaient été négligés en raison des travaux olympiques, permettra de garder la demande à un niveau satisfaisant.

i-GR/ANA

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