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La Grèce, parmi les premiers pays à envoyer de l'aide humanitaire à Beslan, accueillera un millier d'enfants d'Ossétie du Nord en 2005

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Par iNFO-GRECE,

Un C-130 de l'armée de l'air grecque a décollé mercredi matin de l'aéroport d'Elefsina à destination de l'Ossétie du Nord transportant 4 tonnes d'aide humanitaire, tandis que un millier d'enfants de cette région de la Russie seront accueillis en Grèce en 2005 dans les colonies de vacances de la Banque Nationale de Grèce. L'Etat grec et l'Eglise de Grèce ont proposé également une aide substantielle pour la reconstruction de l'école de Beslan.


"Le ministère des Affaires étrangères grec, témoignant de sa solidarité et amitié des Grecs avec le peuple russe tant mis à l'épreuve, a décidé d'organiser une mission d'aide humanitaire, en collaboration avec l'ONG 'Solidarité'", a annoncé dès mercredi le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, M. Stylianidis.

La Grèce est aussi la première qui, dans le cadre de la Coopération au développement, s'est proposée pour fournir des aides humanitaires d'urgence, contribuant à la reconstruction des bâtiments scolaires détruits de Beslan, "même sur un autre site, comme l'a décidé le gouvernement russe". Une initiative prise conjointement entre l'Etat grec et l'Eglise orthodoxe de Grèce.

Un C-130 de l'armée de l'air grecque a décollé mercredi matin de l'aéroport d'Elefsina à destination de l'Ossétie du Nord transportant 4 tonnes des fournitures médicales et du matériel hospitalier et scolaire. La mission grecque a visité les lieux de la tragédie et l'hôpital où sont soignés les blesses, tout comme la famille de l'enseignant grec, Ioannis Kanidis, qui a été tue dans la prise d'otages, lui transmettant les condoléances du gouvernement grec et de l'archevêque d'Athènes et primat de Grece, Mgr Christodoulos.

Rappelons que l'instituteur d'origine grec qui travaillait à l'école de Beslan, où une prise d'otages par les terroristes tchétchènes s'est terminé par le massacre de plus de 300 otages dont la moitié d'enfants. Ioannis Kanidis, 74 ans, à qui les terroristes avaient proposé de quitter l'école à cause de son âge avancé, avait préféré rester avec ses élèves. Selon diverses informations, il aurait été assassiné alors qu'il tentait de déconnecter un ventilateur relié aux explosifs.

D'autre part, la Banque Nationale de Grèce, le ministère des Affaires Etrangères et Secrétariat Général de la Diaspora, unissent leurs forces dans une initiative commune pour accueillir en Grèce au printemps 2005, un millier d'enfants et d'adolescents de la région d'Ossetie du Nord, dans les colonies de vacances de la Banque Nationale.

Cette initiative se place sous le signe de la campagne internationale de solidarité avec le peuple russe et voudrait permettre aux enfants d'oublier, pendant les vacances, les conséquences de l'attentat terroriste.

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