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Lyrisme rock dans les rues d'Athènes

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Par iNFO-GRECE,

Vendredi soir, les passants de l’avenue Panepistimiou ont vécu un vrai moment de magie. Une kyrielle de tambours débridés, jouant des morceaux entraînants, croise un char explosant de musique Hard Rock. Pendant l’affrontement, une grappe de violonistes se balance doucement dans le ciel, suspendue à une structure aérienne. Il s’agit du « lâcher de violons » de la compagnie Transexpress de Gilles de Rhodes, encore un français qui parcourt le pavé athénien pendant les Jeux Olympiques.


« Pour un saltimbanque comme moi, engagé depuis 1975, le ciel est un espace privilégié pour le rêve et les performances », nous dit Gilles de Rhodes, le directeur de la troupe, défendant l’opposition des matières sur le dialogue Ciel/Terre. Gilles appartient aux gens qui ont décidé de changer le spectacle de rue, « les cracheurs de feu accrochés sur une planche à clous et même les automates sont révolus, les places piétonnes ont changé, elles sont entourées d’immeubles. Pour se faire voir, il faut monter sur des échasses ».

violons 1

Ici, le plomb des tambours s’allie à la fragilité d’un quatuor à cordes et d’une chanteuse lyrique suspendue trente mètres au-dessus d’eux. Le son est sec et rapide, la musique guerrière. Soudain, une mélodie plus suave enveloppe la nuit. Le quatuor à cordes apparaît sous la lueur de la lune, puis on aperçoit une trapéziste bercée par la voix d’une chanteuse lyrique, elle aussi suspendue dans les airs. Dans un ballet majestueux, elles déposent une note de musique sur chaque étoile.

« Lâcher de violons » a déjà parcouru l’Europe en vue de célébrer Les 2000 Coups de Minuit. Les Parisiens ont pu croiser Transexpress sur le parvis de Beaubourg pour la célébration du nouveau millénaire. En Grèce, en face de la mairie d’Athènes ou sur le port du Pirée, le lâcher de violons a déjà enthousiasmé plus d’un visiteur olympique.

i-GR/Alexia Kefalas

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