Aller au contenu principal

Le CIO se prononcera dimanche sur le dopage de Sabanis. L'athlète clame son innocence et jure sur ses enfants

Profile picture for user iNFO-GRECE
Par iNFO-GRECE,

La commission exécutive du CIO se réunira dimanche pour décider sur le cas de Leonidas Sabanis, médaille de bronze en haltérophilie aux JO d'Athènes, qui a été contrôlé "positif" après sa victoire. Un deuxième test portant sur le niveau de testostérone, connu dans la soirée de samedi, s'est aussi avéré positif bien qu'avec des valeurs différentes. A l'issue de son audition par la Commission de discipline du CIO, Sampanis en larmes a continué à clamer son innocence.


Leonidas Sabanis a été interrogé samedi par la Commission de discipline du CIO pour s'expliquer sur les traces de testostérone découvertes lors du premier contrôle. Pour l'entourage de l'athlète, qui avait passé tous les précédents contrôles avec succès, le niveau de testostérone détecté (valeur 22 sur 6,5 autorisé) reste un mystère ; une prise le jour de sa compétition n'étant pas en mesure d'améliorer ses performances. "Je déclare de toute ma sincérité que depuis dix ans que je suis dans les championnats jamais je n'ai utilisé de telles substances. Au peuple grec, je veux dire que je jure à Dieu et à mes petits anges, à mes enfants, que je n'ai jamais rien pris. Je veux que vous me croyiez et que vous ne m'abandonniez", a dit Sampanis effondré en larmes.

Dans ses déclarations le capitaine de l'équipe olympique grecque, Yannis Papadogiannakis, soulignant que le climat pour les athlètes d'haltérophilie n'est pas bon du tout, il a relevé que "si la testostérone est due à des facteurs internes (sécrétion par l'organisme), alors cela n'est pas considéré comme du dopage, mais si elle résulte de facteurs externes, alors il s'agit de dopage et la sanction serait le retrait de la médaille".

A la question posée sur sa demande de démission la veille au soir, M. Papadogiannakis l'a expliqué par des raisons de conscience professionnelle, confirmant, comme l'avait annoncé la presse, qu'elle n'avait pas été acceptée par le président du Comite olympique grec, Lambis Nicolaou, et que de nombreux athlètes avaient insisté pour qu'il ne démissionne pas.

Soyez le premier à noter cet article