C'est avec un retard d'une heure et demi que le ferry "Express Athina" a levé l'ancre ce matin au port de Pirée pour les îles Siros, Tinos, Mykonos, après qu'un inconnu eut téléphoné au journal "Eleycerotypia" pour l'existence d'une bombe à bord. Les 1600 passagers étaient déjà montés et un grand nombre de véhicules étaient chargés. Heureusement après déclenchement du plan antiterrorisme "Lavis" et évacuation du ferry, il s'est avéré qu'il s'agissait d'une farce. Par ailleurs, les autorités s'inquiètent de l'avertissement de l'organisation "Lutte révolutionnaire" qui a revendiqué les trois bombes qui ont explosé dans la banlieue athénienne Kallithea, au 100e jour de l'ouverture des JO d'Athènes.
Dans un communiqué publié jeudi par le journal satyrique "Pontiki/La souris", l'organisation de l'extrême gauche revendique son action en tant que réponse à la loi "antiterroriste" et la création de "cellules blanches" où devraient être transférés les condamnés de l'autre organisation terroriste "17N", mais aussi contre l'engagement de la Grèce dans la "guerre antiterroriste" et la veut un avertissement pour "l'imminente participation 'humanitaire' en Irak".
Contrairement à l'estimation initiale des autorités grecques que les Jeux Olympiques n'étaient pas concernés par les explosions de Kallithea, "Lutte révolutionnaire" mentionne dans son communiqué que "la transformation de la Grèce en forteresse, l'implication de l'OTAN, la présence et l'activité de services secrets étrangers prouvent qu'il ne s'agit pas d'une fête mais de guerre".
L'organisation avertit que "les représentants du capital international, les officiers étatiques et les riches touristes olympiques de l'occident ne son pas désirables". Le communiqué a été trouvé dans un sac poubelle près des bureaux du journal Eleftherotypia sur les indications téléphoniques de l'organisation.