Le ministre de l'Economie et des Finances, Georges Alogoskoufis, a confirmé mardi l'information selon laquelle l'Union Européenne évaluerait à 3% le déficit public de la Grèce en 2003. M. Alogoskoufis prévoit par ailleurs un dépassement du plafond des 3%, chiffrant pour 2004 un déficit de 3,2%.
"Si des mesures ne sont pas prises", a déclaré M. Alogoskoufis, "cet écart des 3% entraînerait alors les sanctions prévues par l'Union Européenne dans pareils cas." Malgré l'état des finances publiques, le ministre n'écarte pas le fait que le gouvernement respecte ses engagements. "Il s'agit en priorité de mieux gérer les budgets, de réduire les dépenses et d'augmenter les recettes, mais sans nouvelles impositions fiscales", a-t-il dit.
"Notre programme", a poursuivi le ministre, "sera réalisé en 2005 progressivement avec, dès septembre, une reforme fiscale en faveur des petites entreprises et des changements dans les contrôles, alors que les hausses des tarifs publics n'excéderont pas le taux d'inflation".