Dans son dernier rapport publié mercredi, le Fonds monétaire international (FMI) confirme à peu près les prévisions du gouvernement pour une croissance en 2003 de 3,6%, en léger recul par rapport aux 3,8% attendus, mais recommande de revoir la reforme de la sécurité sociale et d'insister sur plus de flexibilité dans l'emploi.
Au plan de la sécurité sociale, ce rapport met en évidence un coût élevé des dépenses se chiffrant bien au-dessus de celles des pays développés, puisqu'il est évalué que les dépenses pour les retraites notamment chiffrées à 12,5% du PIB devraient doubler d'ici 2050. Concernant l'emploi, le FMI recommande davantage de flexibilité qui favoriserait l'entrée des femmes et des jeunes sur le marché du travail.
Il est en outre recommandé une stabilité dans les salaires de la fonction publique et la diminution de la participation du secteur public dans l'économie, le FMI mettant en garde de plus sur le dérapage du déficit budgétaire qui se chiffrera, selon l'organisme international, à 1,4% du PIB cette année contre les 0,9% inscrits au budget, alors que la dette publique oscillerait autour de 100,1% du PIB.