Aller au contenu principal

Fête nationale: célébration de l'anniversaire du NON

Profile picture for user iNFO-GRECE
Par iNFO-GRECE,

Le 28 octobre 1940, la Grèce répondait par un "non" à l'ultimatum de l'Italie fasciste. Ce refus marquait l'entrée de la Grèce dans la seconde guerre mondiale du côté des forces démocratiques alors qu'elle-même se trouvait sous le régime autoritaire du Général Metaxas. Mais cela ne fait que souligner davantage le fait que la Grèce sait transcender les circonstances locales et défendre sa place dans l'Histoire de la liberté de l'Homme. Suit résumé des déclarations de la classe politique à l'occasion de la Fête nationale.

"Une leçon de notre héroïque et glorieux passé" pour le Premier Ministre Costas Simitis (Parti socialiste), sur lequel nous ne devons pas nous reposer mais au contraire continuer à valoriser cette victoire. Une continuité que M. Simitis voit au sein de l'Europe et des Assemblées internationales, concluant que "aujourd'hui plus que jamais, la Démocratie a besoin de maturité et de responsabilité".

Pour le chef de l'opposition et Président de Nea Dimokratia (droite) Costas Karamanlis "avec l'épopée de 1940 et de la Résistance Nationale la Grèce fidèle à son Histoire a démontré que, même dans les petits pays, rien ne peut priver les peuples de leur liberté, si ces peuples sont déterminés à la défendre". Aujourd'hui, le front des nouvelles batailles se situe dans le soutien de l'adhésion de Chypre à l'Union européenne, le combat pour l'unité de l'Europe dans le respect des différences, des identités et des cultures a dit M. Karamanlis qui a appelé à la vigilance accrue sur le front des voisinages à l'Est.

Synaspismos (coalition de la gauche) appelle à l'occasion "à une plus large prise de conscience et veille pour le développement du mouvement pacifiste et la revendication des acquis sociaux", tandis que pour le Parti communiste (KKE) "le NON du 28 octobre reste d'actualité et prouve que le peuple peut choisir lui-même l'avenir qui correspond à ses intérêts".

La célébration de l'anniversaire du "Non", que week-end aidant va durer trois jours, a commencé hier à Thessalonique, ville dont le Saint du Jour, Dimitrios, est également le protecteur, par une messe en présence du Président de la Démocratie M. Stephanopoulos. Les festivités doivent s'achever lundi 28 avec le traditionnel défilé à Athènes et dans la plupart des grandes villes.

Soyez le premier à noter cet article