aek real
Les Espagnols n'arrivent pas à digérer les deux buts d'AEK, infligés aux "dieux" du Real dans le stade Santiago Bernabéu devant des dizaines de milliers de Madrilènes venus acclamer les tenants du titre de la Ligue des Champions. Pour la seconde fois dans le mois, l'équipe de Ronaldo échoue à empocher les points de la victoire face aux Grecs.
Il y a trois semaines à Athènes dans le match aller, le Real a peiné à récupérer un match nul à Athènes, après avoir été mené jusqu'à 3-1 par AEK. Hier, c'est dans leur propre domicile que les Madrilènes se sont avérés incapables de s'imposer, face aux Athéniens qui, eux, ont su habilement exploiter les occasions qui se sont créés pour quitter le stade avec un précieux match nul qui relance leurs espoirs d'une qualification pour le second tour de la Champions League.
Pourtant Madrid a voulu surprendre les Athéniens en attaquant dès l'entrée sur le terrain, mais Chiotis a réussi à arrêter les rares ballons qui passaient la défense grecque. Le real a dû atteindre la 23' pour qu'enfin McManaman sur une passe d'Esteban Cambiasso ouvre le score. Peu avant Chiotis arrêtait un tir spectaculaire de Roberto Carlos. Pendant cinq minutes, AEK va vivre le cauchemar d'un Real dans le meilleur de sa forme. La pression continue devant les buts de Chiotis qui se trouve seul en tête-à-tête avec Guti mais le tir de ce dernier rencontrera le poteau horizontal. Cinq minutes pendant lesquels le Real a montré ce qu'il pourrait être une grande équipe, mais, heureusement pour les Grecs, elle ne le fut pas. AEK rétabli l'équilibre sur le terrain et, Nikolaïdis en tête, menace à son tour les buts de Casillas. Dans les contres, ni Ronaldo, ni Zidane, ne parviennent à tromper un Chiotis, gardien exceptionnel des buts d'AEK. Toutefois, à la 43', McManaman servi par Ronaldo après avoir fait le ménage dans la défense grecque, offre un deuxième but de sécurité au Real avant la mi-temps.
La deuxième m-temps, est marquée par une pluie de tirs grecs sur Casillas (Zagorakis 63', Ivic 70', Maladenis 74'). Casillas résiste héroïquement, mais à la 74' Walter Centeno exécutant un corner permet à Katsouranis de marquer de tête le premier but grec.
Roberto Carlos part rejoindre Zidane qui se repose dans les vestiaires, remplacés respectivement par Raúl Bravo 75' et Solari 61'. McManaman suivra aussi à la 82' remplacé par Miñambres. Des changements dans l'équipe espagnole qui ne suffiront pas à la sauver du déclin. Les Grecs maîtrisent de mieux en mieux le terrain jusqu'à infliger l'ultime humiliation à l'arrogance espagnole à la 86' avec Ivic qui fait son boulot et lorsqu'il passe le ballon à Centeno, celui-ci n'a plus qu'à le pousser dans les buts du Real. Un match nul à Madrid que, ni les Grecs, ni les Espagnols ne sont prêts d'oublier.
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