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Simitis: le retrait de Jospin, un 'message fort'

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Par iNFO-GRECE,

Le Premier ministre grec Costas Simitis commentant les résultats du premier tour des élections présidentielles en France a déclaré qu' "ils constituaient une grande surprise". Concernant le retrait du Premier ministre socialiste Lionel Jospin de la vie politique, il a dit que "M. Jospin, avec sa décision a envoyé un message fort".

"Je ne m'attendais pas à ce résultat", a dit M. Simitis aux journalistes qui le pressaient à s'exprimer sur les résultats des élections françaises alors qu'il venait de déclarer Yaros, l'île de détention des opposants à la dictature des colonels, lieu de mémoire.

Le hasard du calendrier a fait que la montée de l'extrême droite en deuxième parti de France coïncidait avec la remémoration de l'anniversaire du coup d'Etat de la junte militaire en Grèce en 1967.

Monsieur Simitis est resté très vague dans son analyse des causes de la défaite du parti socialiste français et de Lionel Jospin, par ailleurs ami personnel du Premier ministre grec, se contentant de stigmatiser "les efforts de quelques-uns à égaliser les politiques différentes et à cultiver un climat de dévalorisation, de confusion, d'indifférence et de nivellement de tout [qui] a créé un terrain propice sur lequel s'est développé un courant de conservatisme avec pour résultat final le renforcement important de l'extrême droite".

Il a reconnu toutefois que "les forces de la gauche portent une responsabilité, parce que plusieurs fois elles ont été piégées dans des politiques qui prolongeaient les phénomènes de confusion et d'assimilation".

Pour la démission de M. Jospin après son élimination définitive du deuxième tour des élections, M. Simitis a dit que "M. Jospin avec sa position a envoyé un message fort : en politique, ça ne se fait pas de tenir une position sans conséquences. Il a bien fait de démissionner. Il a pris ses responsabilités. Avec sa position il a montré que tout le monde n'est pas pareil, et que tous n'ont pas les mêmes opinions".

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