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Irène Papas refuse de participer au 'combat de coqs'.

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Par iNFO-GRECE,


Irène Papas : le western à l'écran, pas sur la scène politique. Avec James Cagney dans "Tribute to a bad man", de Robert Wise, 1956.

La comédienne Irène Papas a mis fin aux rumeurs qui la voulaient candidate de la gauche à la mairie d'Athènes. Après avoir refusé la Présidence de l'Olympiade Culturelle – les précédents occupants du fauteuil ont tous deux démissionné au bout d'un an – Irène Papas avait un temps estimé que la Mairie d'Athènes était un réel défi. Mais elle a vite dissipé les illusions du parti socialiste qui pensait avoir trouvé un candidat de poids face à la dame de fer de la droite grecque Dora Bakoyannis, fille de l'ancien Premier ministre Constantin Mitsotakis. "Je n'ai pas été éduquée aux arts de la guerre", a déclaré Irène Papas.

"L'histoire de ma possible candidature à la mairie d'Athènes est finie avant même d'avoir commencé", indique le communiqué de Mme Papas. Sur un ton ironique elle "remercie les médias qui de la manière dont ils ont traité de la question, [l']ont alertée en temps que le chemin vers les Jeux Olympiques n'est pas fait que d'émulation et de générosité, mais passe par certains derby, de l'hippodrome et du Colisée, qui exige des duels spectaculaires, des combats d'escrime et de coqs".

"Je n'ai pas été éduquée aux arts de la guerre, je n'ai pas d'épée ni de bouclier", poursuit Irène Papas. "Je n'en ai pas eu besoin. "Je refuse de prendre part dans de tels spectacles. Je ne veux pas de victoires qui abaissent le peuple et moi-même. Les concitoyens et les co-mortels sont pour moi seulement des alliés et des collaborateurs. Je ne veux pas diviser notre peuple en vaincus et vainqueurs. Je continuerai à servir et à promouvoir la culture, l'esprit olympique et surtout la trêve et la paix. Je laisse le champ des affrontements et des batailles aux hommes politiques et aux partis".

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