Les fuites d'un rapport confidentiel sur l'action et la structure de l'organisation terroriste du "17 novembre" publiées par le quotidien du groupe Lambrakis Ta Nea ont provoqué des vives inquiétudes dans les cercles gouvernementaux et les milieux politiques grecs. La '17N' est responsable de plusieurs attentats et assassinats de personnalités en Grèce.
La publication du rapport confidentiel intervient pendant la visite de plusieurs journalistes britanniques enquêtant sur les réseaux terroristes en Grèce. Le ministère de l'Ordre Public a ordonné une enquête pour identifier les responsables des fuites.
Selon les éléments publiés, la '17 N' agirait de concert avec deux autres organisations, la 'ELA' et la 'Lutte anti-étatique' (Antikratiki Pali) selon le principe des vases communicants. Deux terroristes, tués lors d'affrontements armés avec les forces de l'Ordre, Christos Tsoutsouvis et Christos Kassimis, apparaissent comme les meneurs de l'organisation, mais l'organisation aurait changé au moins deux fois ses équipes exécutives.
Toutefois, le rapport présente peu d'éléments concrets et se limite à des hypothèses de travail - dont la participation de femmes et d'éléments étrangers - à destination des différentes autorités chargées de la lutte antiterroriste.